Journal de septembre, 1 au 5 – Ce qui ne tient pas ou s’échappe

6 commentaires

  1. « tout est toujours en trop, visuellement en trop » Maintenant que tu l’écris, ça me semble évident. J’y pense régulièrement pour le son/bruit, mais c’est aussi vrai du visuel…

    « Je trie la vie de tissu des autres et tout le plaisir est là, entre mes doigts. Mais qu’est-ce qui peut bien me plaire dans ce travail ? » D’avoir pris du retard dans la lecture de tes billets et de les avoir plus ou moins enchainés, ça fait écho au passage (à propos de l’allergie au lait peut-être ?) où tu disais tenter de mettre à distance ce qui ne t’appartient pas et dont tu as hérité comme tien malgré toi. Peut-être que le travail à la friperie permet ça, symboliquement ? Un rangement mental mais palpable en manipulant des vêtements qui étaient à quelqu’un et ne sont plus à personne – mais qui sont quand même là, entre tes mains. Sinon, le plaisir de sentir le tissu et d’imaginer la vie de ceux qui l’ont porté, c’est en soi suffisant. 🙂

    Bon voyage en Espagne, si nos commentaires ne se recroisent pas d’ici là !

    1. « un rangement mental mais palpable »,oui très certainement en effet (c’est marrant parce que je l’ai dit presque ainsi à Blanche il y a quelques semaines, et puis j’ai oublié l’avoir dit), ça doit bien être pour ça que j’aime ranger, ordonner, trier. C’est apaisant. Et c’est plus facile à faire avec les affaires des autres ^^

      Merci 🙂

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