Je croyais n’avoir pas eu le temps de parler des livres depuis le mois de juin mais non, j’ai sauté le mois de mai allègrement ! Je vais tenter de me souvenir de mes lectures après deux mois, mais ce n’est pas évident pour celles qui ne laissent pas de traces ! Je crois aussi que je lis trop ^^
Précisions sur ma notation Babelio
. 0.5 ⭐n’aurait pas dû être écrit
. 1 ⭐pas beaucoup mieux, mais il y a pire visiblement
. 1,5 ⭐pas terrible
. 2 ⭐c’est assez mauvais mais certaines choses sont à sauver
. 2,5 ⭐ impossible de trancher entre ça m’a plus et j’ai détesté, vide intersidéral
. 3 ⭐ pas mal, sans plus
. 3,5 ⭐bien, quelques réserves
. 4⭐ j’ai adoré
. 4,5 ⭐ presque parfait
. 5 ⭐ perle rare
Mai, 22 livres lus, 2 abandonnés
Les abandonnés :
Tant que le café est encore chaud
– Toshikazu Kawaguchi
J’ai cherché un livre pas prise de tête, il l’était à l’excès. Je comprends de moins en moins l’engouement pour ces livres japonais qui créent de petites histoires dans l’histoire, sans lien les unes avec les autres. L’écriture est fade, les dialogues sont catastrophiques, il n’y a rien à sauver. Très développement personnel actuel, naïf, des bons sentiments, aucun relief. Une lecture pour la plage je dirais (mais je n’aime pas les plages).
La passeuse de mots, tome 1
– Alric & Jennifer Twice
Le système de magie basé sur des mots m’avait plu, mais le résultat est décevant : le livre a passé son temps à me tomber des mains. Problème de traduction peut-être, le style est fade, mais comme l’histoire et les personnages le sont également… Et très genré à l’ancienne : le Prince est méprisant, orgueilleux et insupportable (il l’appelle « fillette », quand même et la voit comme une chose fragile) mais l’héroïne (de toute façon insipide) tombe amoureuse, un régal. On passera sur le meilleur ami agressif, ça rappelle trop de souvenirs.
À jeter.


Les livres lus


L’Engrange-Temps, tome 1
– Nell Pfeiffer
L’univers créé est très bon, j’ai adoré les horloges parlantes (bien que sous-exploitées) et la manière de gérer les paradoxes temporels (c’est déjà un bon début) mais ça s’arrête là. Les retournements de situations sont naïfs, tout comme la narration, les personnages sont pauvres, la romance et l’intrigue n’ont aucun relief. Le style d’écriture serait adapté en jeunesse, mais l’ensemble tient peu droit.
La Cour de l’Hiver
– Morgane Stankiewiez
Autant la première partie est parfaite, bien écrite, bienveillante (merci, tellement, d’aborder la transidentité avec tant de douceur et de justesse), autant lorsqu’on abandonne la partie épistolaire c’est pour moi le début de l’effondrement. La qualité littéraire n’est plus là, ça traîne en longueur, je n’ai pas compris le changement soudain de monde, plus rien n’a de sens.
Pour autant, la première partie est si douce, il trône dans l’étagère de l’adoe.


Au plus profond de la forêt – tome 6
– Holly Black
Il y a quelques défauts dans ce livre et pourtant la magie a opéré sur moi, et c’est sans doute à cause des contes de fées, des vrais, tels qu’ils étaient du temps où on se racontait des histoires à l’oral, de village en village. Il y avait suffisamment de finesse dans la psychologie des personnages pour que j’accepte un peu tout de leur part : c’était crédible à quelques détails près.
Je ne savais pas que c’était la suite d’une série, mais il est tellement à part, ça ne s’est pas senti : il se lit indépendamment des autres. Pour avoir lu ensuite la série Le peuple de l’air, j’ai trouvé que ce livre-ci était le meilleur : il pose vraiment l’équilibre/déséquilibre entre le monde « réel » et le monde des faes.
Les Sentiers de Recouvrance
– Émilie Querbalec
Un roman, deux moitiés de lecture. On se croit quelque part et pas du tout, de manière abrupte on bascule ailleurs. On suit deux ados abîmés par la vie. On est en 2035 en Espagne, dans un futur proche ravagé par des incendies et le manque d’eau. L’ambiance climatique et psychologique aurait pu (dû !) me plaire, mais j’ai peu accroché au style lent, il y manque une intrigue (il ne m’en reste qu’un sentiment diffus d’intérêt et d’ennui mêlé). Le basculement de l’histoire en milieu d’ouvrage m’a fait sortir définitivement : après un regain d’intérêt, l’ennui est revenu plus fort. Il y a du bon pourtant, mais l’ensemble n’a pas trop pris.


La République du bonheur
– Ito Ogawa
C’est le deuxième tome (sur trois) de La papeterie Tsubaki que j’avais beaucoup aimé. Celui-ci par contre… Avec le recul, j’ai l’impression que 3 étoiles c’est trop pour cette lecture fade, répétitive, ennuyeuse (j’ai corrigé). Cette suite, assez mièvre, n’était vraiment pas nécessaire.
Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre
– Alice Oseman
Premier tome d’une série adaptée sur Netflix, la BD aborde l’homosexualité avec beaucoup de délicatesse et de diversité. Je ne suis pas certaine qu’elle mérite autant d’étoiles, mais j’ai eu un faible pour la série à l’écran, puis un engouement énorme pour l’avoir lue en anglais (ma première réussite dans le domaine). Elle est donc parfaite et sans défaut, CQFD (en vrai je ne suis pas fan du graphisme et la série est bien meilleure, laissez-moi à mes incohérences).



Ce qui nous hante
– Sacha Bazet (deux auteurs)
Le début était prometteur : l’ambiance est palpable, le lieu incroyable, l’étrange s’installe très vite, le tout est bien rythmé. Des choses agaçantes au premier abord se trouvent avoir une explication plus tard, c’était bien prenant. Et puis ça devient un peu long, mais surtout la fin m’a agacée : elle est précipitée, mal gérée, enfantine presque, pas du tout crédible dans la manière de le poser. Un peu du grand n’importe quoi. Dommage.
Le peuple de l’air, série
J’ai eu un gros besoin de lectures faciles, cette série est arrivée à point nommé. Si j’en ai apprécié le monde créé, j’ai détesté aussi pas mal de points qui ne vont pas du tout. Les titres ont une fâcheuse tendance à dévoiler toute l’intrigue, et les histoires d’amour sont problématiques à trop de point de vue. J’ai par contre vraiment accroché au monde des faes, et je n’ai aucune explication censée à offrir.
Je les regroupe tous, pour plus de clarté.
Le prince cruel, tome 1
– Holly Black
Premier tome de la série, il est certes intéressant pour son rapport au monde des faes, mais pas toujours bien écrit ni très prenant. L’écriture est simpliste (traduction ?), les personnages sont agaçants voire antipathiques, l’histoire débute sur un féminicide jamais nommé. Je crois que je l’ai apprécié uniquement pour le monde créé. Le titre est peu exploité et un peu en décalage avec l’histoire.
Le prince cruel, tome 1.5 : Les sœurs perdues
Ce livre-là est une nouvelle qui s’insère entre deux tomes : tellement pas nécessaire si c’est pour écrire une histoire n’apportant absolument rien. Vague méaculpa de la sœur jumelle, on est surtout sur une justification puérile où elle explique pourquoi elle a trahi sa sœur au profit d’un fae cruel rappelant la violence mise en place par les abuseurs (autrement appelés parfois pervers narcissiques). Limite si ce n’est pas une ode à la maltraitance conjugale.
Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique
C’est le livre le mieux écrit de la série en dehors du tome 6, sans toutefois être formidable. Si j’adore le monde des faes (mais pourquoi ?), je n’aime pas le chemin pris par le personnage, les choix fait par Jude me sont hermétiques et surtout, écrire une romance sur des relations toxiques, c’est non (même si je dois bien reconnaitre qu’ils sont si épouvantables, tous, que ça leur correspond bien). Pourtant je continue ma lecture… (les faes, que veux-tu).
Le prince cruel, tome 3 : La reine sans royaume
L’histoire d’amour avec le fae cruel qui l’a humiliée, méprisée, violentée est un scandale, on reste sur une croyance qu’il est possible de s’aimer sur des bases aussi catastrophiques (après, Jude étant elle-même une peste méprisante qui prend ce qu’elle souhaite, hein…) sans que personne s’excuse. Le monde est intéressant mais l’autrice n’a pas joué le jeu : elle pouvait dénoncer les comportements problématiques, ne l’a pas fait.
Comment le prince Cardan en est venu à détester les histoires, tome 3.5
Une nouvelle un peu étonnante et en parfait décalage avec la série. Il n’y a pas vraiment d’histoire, pas de début, pas de fin, on ne sait pas où on va (= nulle part).
Par ailleurs, le livre est illustré, ce qui apporte une autre dimension à la lecture qui n’est pas sans rappeler les ouvrages pour enfant. Il est mieux écrit que tous les autres (je n’ai pas vérifié si la personne qui avait traduit était la même). Il n’apporte pas réellement du nouveau, mais il était plus agréable à lire que tous les autres.
(l’image de l’article provient de ce livre)
La série The Stolen Heir (tome 1 et 2), qui suit la série Le peuple de l’air et est dans le même monde) dont les titres dévoilent là encore absolument tout, est exactement du même style et avec les mêmes problématiques, la fatigue du genre en plus.





Le Grand Monde
– Pierre Lemaitre
J’ai mis 400 pages à comprendre pourquoi je n’arrivais pas à lire ce livre dans ma PAL (finalement imposé en lecture sur Livr’addict) : j’avais lu en 2023 Au revoir là-haut que j’avais trouvé très glauque, pas moyen de lire autre chose de cet auteur (il se trouve que ces deux livres sont liés). Ce livre m’a fascinée avec le personnage d’Etienne, une plongée folle dans l’Histoire comme je les aime (aie, aussi). Moins sur les féminicides orchestrés, décidément cet auteur va de préférence vers le glauque..
Malgré tout, quel livre…

Donjon Zénith, tome 1 : Cœur de canard
– Joann Sfar et Lewis Trondheim
Bande dessinée qui fera lire les rôlistes (ou pas). Il y a du bon et du moins bon (je suis un public très difficile côté humour) dans ce tome qui se moque gentiment, parfois de manière un peu sanglante, des jeux de rôles. Le tome 2 est mieux, le 3 identique au 1, et le 4 est une catastrophe (visiblement ça empire ensuite). Je l’ai lu parce que LeChat aime beaucoup les trois premiers, personnellement j’ai bien moins ri que lui ^^ (et ce n’est pas une question de références).



Eden, fille de personne
– Marie Colot
Ce livre m’est venu par Chouette, qui a voulu le partager avec moi. C’est donc une lecture teenager, qui a le mérite de parler d’un sujet difficile, doublé d’une grande problématique dans certains états aux USA : l’adoption et tout ce qu’il y a autour (tu défiles sur un podium, je te choisis, tu conviens pas, je te jette, je te propose à l’adoption à d’autres couples entre parents, c’est.. ubuesque et criminel). J’en connaissais une bonne partie, ça m’a choquée quand même.
J’ai été ravie de cette lecture mère-fille, et je le conseille aux ados comme aux adultes.
Hyperrêve
– Hélène Cixous
Ce n’est pas le livre d’elle que j’ai préféré, mais il m’a beaucoup parlé malgré tout, et a délié, comme chaque fois, des choses en moi.
L’autrice nous parle de sa mère, de sa mort prochaine et donc de la vie, de sa mort à elle, de la mort de son meilleur ami. La maladie de la mère est perturbante pour l’autrice qui soigne et doit dépasser son dégoût, elle est atteinte d’une maladie de peau très rare qui la couvre d’ulcères. C’est un récit de pudeurs, d’avant la mort et d’après la mort, où « à la fin on meurt toujours trop vite ».
Le texte tient dans un tissage entre psychanalyse et littérature, complètement déroutant parce qu’on lit une autre langue, celle de l’autrice : un déséquilibre du réel.


De purs hommes
– Mohamed Mbougar Sarr
J’ai eu de la difficulté à entrer dans le livre sur les trente premières pages (le style est particulier), mais ensuite je ne l’ai plus lâché. Si j’ai eu des difficultés avec certaines scènes, il m’a pourtant touchée profondément. Il est difficile de parler de ce livre tant il m’a bousculée par la force de son récit, le choix des mots, le style, l’humanité qui s’en dégage.
Un livre puissant sur l’homosexualité au Sénégal, et la difficulté d’être soi.
Je n’ai pas eu de livres coups de coeur en mai, mais globalement de bonnes lectures ce qui est déjà bien. Je ne lirai à priori plus Holly Black (je suis vaccinnée par ses histoirs d’amour catastrophiques) à moins qu’on me dise de foncer parce qu’elle a changé. Pour ce qui est de Pierre Lemaitre, malgré le fait que c’était un très bon livre, j’appréhende un peu d’en lire d’autres de lui, vu come il a tendance à décrire ce qui est glauque : cela me crispe beaucoup.
Voilà, une partie du retard est rattrapée. Autant de lectures, on n’a pas idée… il faut croire que je ne sais pas doser, soit je lis beaucoup, soit je ne lis quasiment rien ^^’
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J’ai ajouté la série à ma liste Netflix,
je ne lirai pas Lemaitre dont j’ai détesté les premières pages d’Au revoir là-haut,
un peu partagée sur Emilie Querbalec qui m’a déçue mais pas pour les mêmes raisons que toi,
je ne pourrai pas lire Hyperrêve (trauma),
La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr m’a fait un effet similaire à celui que tu décris pour De purs hommes, entre perplexité et emballement. Je le note. (Je suis un peu étonnée en lisant le résumé, il semblerait que l’auteur ait en stock un nombre limité de scénarios : en tout cas ces deux romans sont construits sur le même modèle, l’obsession du narrateur pour une figure rencontrée au hasard !)
Oh super 😀 (après ça reste très ado, mais ils sont touchants)
Ce qui est bien avec Au revoir là-haut, c’est qu’il n’y a pas que les premières pages qui sont détestables, c’est comme ça jusqu’à la fin. Je me suis retrouvée à regarder le film en ayant oublié avoir lu le livre (je m’en suis souvenue en cours de visionnage) et c’était aussi glauque que le livre (on l’a donc arrêté en cours).
Qu’est-ce qui t’a déçue avec Émilie Querbalec ?
Je ne te conseille pas Hyperrêve en effet. De manière générale les livres de Hélène Cixous tournent autour de choses difficiles, et sa mère est souvent présente.
Je n’arrive pas à décider si j’apprécie Mohamed Mbougar Sarr, si j’ai vraiment envie de replonger dans un autre de ses livres. Il est.. particulier. « Entre perplexité et emballement » définit parfaitement mon rapport à ce livre et à ce que je soupçonne être identique à toute sa littérature. Je verrai, du coup. Étonnant en effet, pour le modèle narratif..! Il a peut-être lui-même une telle obsession ?
Ce qui m’a le plus dérangée avec Lemaitre, ce n’est pas que ce soit glauque. J’ai le souvenir d’avoir trouvé ça très mal écrit, et avec un détachement qui ne se justifie pas (il se justifie chez Little avec les Bienveillantes, par exemple, parce que le narrateur est un SS. D’ailleurs c’est un livre que je n’ai pas pu finir non plus, mais là c’était bel et bien parce que ce qu’il racontait était épouvantable).
J’ai écrit une critique du bouquin de Querbalec sur Babelio si ça t’intéresse ! Pour résumer, j’ai adoré la première partie, et je me suis sentie flouée par la seconde. Ce n’est pas là où je voulais aller, ce n’était pas non plus ce qu’on m’avait « promis ».
En effet, peut-être que Sarr a une telle obsession, c’est un peu étrange 🙂
PS : apparemment, l’abonnement aux commentaires ne fonctionne pas, je suis allée voir dans mes spams et rien. Je te le dis pour que tu ne t’étonnes pas si les réponses sont longues, en soi, je m’en fiche de devoir repasser par ici 😉
Au revoir là-haut est très mal écrit, je plussoie. Je n’ai pas compris l’engouement pour ce bouquin. Par contre, Le grand monde est bien mieux de ce point de vue. Même si je reste dérangée par le fait que l’auteur soit à ce point obnubilé par ce qu’il y a de plus horrible chez l’humain.
Ah mais on a lu le même livre ! J’étais partie avec l’idée que tu en avais lu un autre d’elle. Tu lui as mis une bien meilleure note que moi ^^ Bancal est le mot adéquat pour ce bouquin.
Je viens de passer 1h30 à fouiller, comprendre, chercher sur le net, tester des trucs, je ne comprends pas où est le problème (j’avais testé l’abonnement aux articles, mais je n’ai pas pensé aux commentaires). Je retenterai un autre jour, là je n’y arrive plus. Au pire je vais désactiver la possibilité de s’abonner.. :/
En plus, Au revoir là-haut est souvent proposé en lecture cursive pour les troisièmes. C’est pour ça que j’avais essayé de le lire, à l’époque, et bien qu’il soit accessible, je n’ai jamais pu me résoudre à le proposer aux élèves, pour les raisons que nous évoquons toutes les deux !
(ah, ça n’a plus la même tête, les cases à cocher ! Je tente :))
oO mais enfin ça va pas leur tête ! Tu m’étonnes…
J’ai changé ça ce matin, je me dis que le problème vient peut-être de là. Après je ne vois pas :/ Tu me dis si tu le reçois ?
Malheureusement non, ça n’a pas fonctionné ! Pas grave ! Au moins ton site enregistre bien mes infos, et ça c’est très cool 🙂
J’abandonne pour l’instant. Je ne comprends vraiment pas d’où vient le problème :/
C’est déjà ça ^^ »
Oh j’avais pour ma part bien apprécié la légèreté de Tant que le café est encore chaud – tout emprunt de pudeur et de rigidité que je retrouve tant dans la littérature japonaise même si j’ai eu besoin d’un moment pour m’y habituer. Si tu veux savoir si le rejet vient du style ou du contenu, je pourrais te recommander L’annulaire de Yoko Ogawa qui est assez court, bien plus sérieux, et pourtant dans ce même registre de retenue si étrange et magnétique à la fois.
J’avais énormément aimé La papeterie Tsubaki de Ogawa Ito, un de mes livres préféré en littérature japonaise. Ce n’est donc pas elle qui est en cause (à priori). Le thème a beaucoup aidé, c’est possible..
J’ai trouvé le livre, je tenterai (le thème me fait un peu frissonner ^^’). Après il y a des moments pour lire certains livres, et les conditions n’étaient peut-être pas réunies !