Carnet de lecture, mai – Un peu trop de Princes dans les histoires

10 commentaires

  1. J’ai ajouté la série à ma liste Netflix,
    je ne lirai pas Lemaitre dont j’ai détesté les premières pages d’Au revoir là-haut,
    un peu partagée sur Emilie Querbalec qui m’a déçue mais pas pour les mêmes raisons que toi,
    je ne pourrai pas lire Hyperrêve (trauma),
    La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr m’a fait un effet similaire à celui que tu décris pour De purs hommes, entre perplexité et emballement. Je le note. (Je suis un peu étonnée en lisant le résumé, il semblerait que l’auteur ait en stock un nombre limité de scénarios : en tout cas ces deux romans sont construits sur le même modèle, l’obsession du narrateur pour une figure rencontrée au hasard !)

    1. Oh super 😀 (après ça reste très ado, mais ils sont touchants)
      Ce qui est bien avec Au revoir là-haut, c’est qu’il n’y a pas que les premières pages qui sont détestables, c’est comme ça jusqu’à la fin. Je me suis retrouvée à regarder le film en ayant oublié avoir lu le livre (je m’en suis souvenue en cours de visionnage) et c’était aussi glauque que le livre (on l’a donc arrêté en cours).

      Qu’est-ce qui t’a déçue avec Émilie Querbalec ?
      Je ne te conseille pas Hyperrêve en effet. De manière générale les livres de Hélène Cixous tournent autour de choses difficiles, et sa mère est souvent présente.

      Je n’arrive pas à décider si j’apprécie Mohamed Mbougar Sarr, si j’ai vraiment envie de replonger dans un autre de ses livres. Il est.. particulier. « Entre perplexité et emballement » définit parfaitement mon rapport à ce livre et à ce que je soupçonne être identique à toute sa littérature. Je verrai, du coup. Étonnant en effet, pour le modèle narratif..! Il a peut-être lui-même une telle obsession ?

      1. Ce qui m’a le plus dérangée avec Lemaitre, ce n’est pas que ce soit glauque. J’ai le souvenir d’avoir trouvé ça très mal écrit, et avec un détachement qui ne se justifie pas (il se justifie chez Little avec les Bienveillantes, par exemple, parce que le narrateur est un SS. D’ailleurs c’est un livre que je n’ai pas pu finir non plus, mais là c’était bel et bien parce que ce qu’il racontait était épouvantable).

        J’ai écrit une critique du bouquin de Querbalec sur Babelio si ça t’intéresse ! Pour résumer, j’ai adoré la première partie, et je me suis sentie flouée par la seconde. Ce n’est pas là où je voulais aller, ce n’était pas non plus ce qu’on m’avait « promis ».

        En effet, peut-être que Sarr a une telle obsession, c’est un peu étrange 🙂

        PS : apparemment, l’abonnement aux commentaires ne fonctionne pas, je suis allée voir dans mes spams et rien. Je te le dis pour que tu ne t’étonnes pas si les réponses sont longues, en soi, je m’en fiche de devoir repasser par ici 😉

        1. Au revoir là-haut est très mal écrit, je plussoie. Je n’ai pas compris l’engouement pour ce bouquin. Par contre, Le grand monde est bien mieux de ce point de vue. Même si je reste dérangée par le fait que l’auteur soit à ce point obnubilé par ce qu’il y a de plus horrible chez l’humain.

          Ah mais on a lu le même livre ! J’étais partie avec l’idée que tu en avais lu un autre d’elle. Tu lui as mis une bien meilleure note que moi ^^ Bancal est le mot adéquat pour ce bouquin.

          Je viens de passer 1h30 à fouiller, comprendre, chercher sur le net, tester des trucs, je ne comprends pas où est le problème (j’avais testé l’abonnement aux articles, mais je n’ai pas pensé aux commentaires). Je retenterai un autre jour, là je n’y arrive plus. Au pire je vais désactiver la possibilité de s’abonner.. :/

          1. En plus, Au revoir là-haut est souvent proposé en lecture cursive pour les troisièmes. C’est pour ça que j’avais essayé de le lire, à l’époque, et bien qu’il soit accessible, je n’ai jamais pu me résoudre à le proposer aux élèves, pour les raisons que nous évoquons toutes les deux !

            (ah, ça n’a plus la même tête, les cases à cocher ! Je tente :))

            1. oO mais enfin ça va pas leur tête ! Tu m’étonnes…

              J’ai changé ça ce matin, je me dis que le problème vient peut-être de là. Après je ne vois pas :/ Tu me dis si tu le reçois ?

              1. Malheureusement non, ça n’a pas fonctionné ! Pas grave ! Au moins ton site enregistre bien mes infos, et ça c’est très cool 🙂

  2. Oh j’avais pour ma part bien apprécié la légèreté de Tant que le café est encore chaud – tout emprunt de pudeur et de rigidité que je retrouve tant dans la littérature japonaise même si j’ai eu besoin d’un moment pour m’y habituer. Si tu veux savoir si le rejet vient du style ou du contenu, je pourrais te recommander L’annulaire de Yoko Ogawa qui est assez court, bien plus sérieux, et pourtant dans ce même registre de retenue si étrange et magnétique à la fois.

    1. J’avais énormément aimé La papeterie Tsubaki de Ogawa Ito, un de mes livres préféré en littérature japonaise. Ce n’est donc pas elle qui est en cause (à priori). Le thème a beaucoup aidé, c’est possible..
      J’ai trouvé le livre, je tenterai (le thème me fait un peu frissonner ^^’). Après il y a des moments pour lire certains livres, et les conditions n’étaient peut-être pas réunies !

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