Mardi 1
Mes doigts ont échappé le projet photos (qui devait naître en mars pour être dans une exactitude parfaite), et quelque part, ça me soulage. Peut-être devrais-je l’envisager comme une épine à retirer de la peau. Ou alors des papiers à brûler, de la même manière que j’ai brûlé les carnets de ma mère pour ne pas en conserver la noirceur chez moi. Vas-y brûle la douleur.
Le congélateur1 a une petite utilité, tout de même, on s’en aperçoit lorsqu’on achète des graines bio de sésame et qu’on ne peut pas les lui passer quelques heures pour tuer la possibilité qu’elles soient habitées. Solution d’appoint, en acheter moins et voir. C’est fou comme j’apprécie d’avoir un objet de moins en fonction.
Entendu : (Kira) Je suis tellement décoiffée je ressemble à une méduse asséchée.
J’écoute cette chanson et je ne sais pas, un chavirement – l’originale. Ça me rappelle la chorale dont je faisais partie à Nîmes, et les concerts et les cours, je n’avais pas réaliser que chanter pouvait me manquer. Le souffle, aussi.
Mercredi 2
J’ai à peine le temps d’apercevoir l’écureuil dans l’arbre qu’il bondit au sol, fouille, saute, fouille, saute dans l’amandier et dévore son butin. Dans le silence, des krKRkr.
À la fripe, Colombine. Elle vient me voir, « dans l’autre pièce, ils m’ont dit de venir vers toi parce qu’on est trop ». Je trouve toujours louche lorsqu’on m’envoie « une personne parce qu’on est trop », ça me déclenche une alarme, ici celle du racisme – une note mentale s’installe parce que chaque fois elles me l’envoient. Parfois je me dis que les bénévoles ont oublié pour quelle cause on travaillait. Mais peut-être que je me trompe et que leur souci est seulement le même que le mien2 : elle parle. Elle est un moulin inarrêtable, et lorsqu’elle a épuisé toutes les conversations elle revient à la première (ce que je peux être épuisée lorsqu’elle est là…). En trois heures, on a fait trois fois le tour des mêmes sujets : l’inondation chez elle, les travaux, la météo, mes enfants (j’écourte), son fils, l’inondation, … . Je m’en veux de ne pas y arriver, de ne pas m’en sortir, de sentir monter une tension épouvantable, d’être cette horrible personne qui ne supporte pas une autre qui parle. Et parce qu’elle parle, elle n’avance pas voire se trompe lourdement dans ce qu’elle fait. Ce que je n’aime pas, c’est que je déteste la personne que je deviens lorsqu’elle est là .
Comme j’ai refusé la présence de AnMA et Lili si Hirondelle n’est pas là pour les canaliser (cf la prise de tête de la dernière fois et leur incapacité à gérer du linge ou des consignes) parce que je ne peux pas être partout alors je délègue, je commence à me demander si ce n’est pas moi qui n’arrive plus à gérer les autres. J’ai peut-être besoin d’une île déserte pour vacances.
Je ne suis que tristesse d’être si compliquée (en ce moment ?).
Le soir, j’entends LeChat cuisiner la tarte au citron meringuée pour demain – j’aime écouter cet homme me faire à manger.
Jeudi 3
9h. Le jour est enfin arrivé de la vente de l’artbook d’Arcane. Seulement j’ai beau fouiller le net, la rupture est déjà annoncée sur certains sites. Decitre qui devait m’envoyer un message lors de la vente ne m’envoie absolument rien et lorsque je regarde, l’alerte a même disparu de mon compte (édit vendredi : achetable dans leur librairie, mais pas en ligne), Amazon n’a rien non plus (édit vendredi : ils l’ont enfin. Edit samedi : rupture), Cultura est en rupture (édit vendredi : ça a l’air définitif), je n’ai jamais vu ça. Je fouille un peu plus encore et je m’aperçois que la plupart des gens l’ont obtenu avant la date officielle, d’environ une semaine. Ce livre qui devait sortir le 3 avril (date repoussée pour que tous les points de vente puissent être raccord), a été mis à la vente bien avant ce qui est contre les règles du jeu. Je suis consternée. D’autres expliquent que leur librairie indépendante n’a pas réussi à y avoir accès, c’est une pagaille sans nom.
Je le trouve à la Fnac et j’en achète un seul que je me fais livrer en magasin ; j’ai toujours en tête que ma librairie est censée m’en mettre un de côté. Kira panique, j’achète le deuxième – je ne sais plus quoi penser à ce stade. Je n’arrive pas à croire que j’ai réussi à les avoir, et je croise pour que la librairie n’y arrive pas. L’après-midi la librairie en question envoie un message, ils me l’ont mis de côté -_- (qui met six heures pour prévenir, dans ce contexte ?!).
Je ne me vois pas en acheter trois juste pour respecter la parole engagée, je ne me vois pas ne pas l’acheter parce que ma parole – je déteste être dans ma tête. Si quelqu’un en veut un… (il est magnifique). Qu’est-on censé faire dans un cas de figure pareil ?
LeChat rentre avec les deux livres, j’ai réellement réussi à les obtenir ! Et dans ceux-ci, un poster et tout un tas de jolies choses que je n’avais pas dans la version de la médiathèque. Dont un pochoir d’un dessin de Jinx, que je vais peiner à utiliser tant j’aime conserver les choses intactes – est-ce que je m’empêche de vivre, alors ?

Dans ma boite, un colis. L’exactitude parfaite me fait sourire, mais aussi le bien que cela me fait d’enfin y trouver quelque chose après un mois de factures ou juste rien (pourquoi ce besoin d’ouvrir cette porte sur « quelque chose » ?). Elle m’avait déjà offert une Jinx à poser sur la fenêtre comme un vitrail, elle m’envoie également un petit appareil photo qui imprime sur un rouleau tel un ticket de caisse : l’amusement est à son comble. Blanche m’explique par téléphone, elle a calculé la date d’arrivée précise (et ça a fonctionné). C’est parfait pour coller le quotidien dans le carnet ^^ (un gadget, si tu te demandes, mais un gadet très amusant).

Nous avons 45 minutes seulement (la faute à un agenda serré) mais nous partons tout de même marcher sur une piste cyclable que nous découvrons ce jour-là, et c’est la perfection cette journée. Je fais s’envoler sans le vouloir deux choucas des tours, il y a ce mouvement tu sais, la légèreté :



Tante-marraine m’a appelée pour, et je sais tout sur le possible cancer de la prostate de mon oncle-pas-parrain. Tante-presque-gentille m’a appelée pour, et m’a parlé de son dos, sa prise de sang, sa pas-dépression et sa solitude. Une cousine sur quatre y a pensé. L’amie a oublié. Une amie de 25 ans ne m’a pas contactée et d’une certaine manière ça me soulage, je vais pouvoir tourner cette page-ci – liée à S. Mylène Farmer s’est invitée en vinyle. Ma belle-famille dans tout son ensemble me l’a souhaité, j’ai eu des fleurs à planter.
J’ai 48 ans. Ma plus jolie journée.
J’approche des 50 ans, pour l’instant ça ne m’atteint pas – le chiffre. J’ai de toute façon l’air âgée depuis des années, la faute à la douleur et la fatigue qu’elle génère, j’ai fini par faire la paix avec ce côté de la maladie – à peu près. Disons que parfois je me maquille pour camoufler les cernes, ma concession à la chose.

Vendredi 4
Je ne sais pas. Ce qui déraille. Si c’est la nuit, si ce sont les rêves où ma grand-mère qui n’en peut plus de sa vie se jette de plus en plus haut et jamais ne meurt, si c’est l’anniversaire de la femme qui m’a mise au monde, ou alors rien. La mâchoire s’est tendue entre les songes et les heures noires, je me suis réveillée le visage plongé dans la douleur et elle ne passe pas, ni Doliprane ni CBD, rien n’y fait, je souffre à me jeter contre un mur. Je retiens les larmes, j’appuie sur les paupières et j’attends qu’elles rentrent. La douleur des joues appelle la migraine, je les entends se répondre, je suis si fatiguée de cette cohabitation avec la maladie.
J’ai les mains qui tremblent.
Je fais ce que je fais de mieux, je me replie sur la musique et la lecture, je m’enferme pour m’ouvrir ailleurs. Ce livre-ci a été choisi par LeChat à la médiathèque, il me l’a rapporté la semaine dernière. Daishizen, l’art japonais de ressentir la nature. Il y est question de « la croyance dans le sens de l’existence », un écho à mes pensées avant de le prendre dans mes mains, il m’arrive de le perdre, ce sens.
L’auteur parle des arbres, de cette relation des shintoïstes au vivant mais aussi à l’être, pour eux certains arbres hébergent une présence et c’est tellement ce que j’ai ressenti. Je crois, et je dis croire parce que je n’ai aucune certitude, qu’on peut atteindre, sentir, entendre certains arbres quand d’autres sont plus « éloignés » et je sais que l’expérience est follement incroyable et puissante. Est-ce que cela fait de moi une personne follement dingue ? C’est une possibilité qui ne m’inquiète pas.
Dimanche j’écrivais.
Je m’aperçois que je ne sais pas. Comment choisir les mots qui seront doux, comment répondre alors que c’est vide d’amitié, comment relancer cette conversation qui meurt depuis deux ans cad depuis qu’elle a refusé de se déplacer pour se voir une dernière fois facilement, comment affronter l’anniversaire alors qu’elle n’a pas partagé Noël. Je suis fatiguée de mon rôle d’amie parfaite, d’écouter finalement ce qu’on ne partage plus. J’ai besoin d’être deux et ça ne l’est plus.
Et juste après m’être dit que vraiment, il me fallait engager un deuil d’amitié, elle m’écrivait le soir. Les jours ont passé, elle a oublié mon anniversaire. Elle a aussi oublié les deux noëls précédents, tu me diras – ou pas, ne te sens pas obligé.e de parler je m’enfonce très bien toute seule. La réciprocité s’est enfoncée sur un chemin solitaire et je ne sais pas si c’est elle, si c’est moi, si c’est ensemble (la dépression et le burn-out certes, mais elle communique très bien avec les autres). Je passe doucement dans les bas-fonds de ce qui a pu un jour exister, et je me dis que je vis ce qu’a vécu R. avec moi, peut-être, ou alors pour lui il n’a rien vu et c’était juste brutal. Quinze ans avec lui, à peu près onze ou douze ans avec elle. Est-ce moi, est-ce que j’ai l’art pour détruire les longues relations ? Je rate déjà facilement les courtes alors autant généraliser à « je rate mes relations ». Je dois être une personne épouvantable.
La minette s’enroule sur mes genoux, j’aime ce besoin (qui répond au mien) qu’elle a de mon contact ; il y a peu j’aurais dit « ce besoin de contact » mais mon observation n’était pas affinée, j’ai réalisé qu’elle choisissait vraiment, le moment ET la personne, elle peut demander des câlins à untel et bouder gravement toute autre personne qui tenterait d’y répondre, elle ne t’a pas choisi là tout de suite qu’est-ce que tu fous ? dégage (elle est plus douce que ce que je laisse entendre mais le message est le même).
Je lis l’article de blog le plus douloureux qui soit, et aussi catastrophique et dangereuse qu’ait pu être cette relation, les souvenirs que ça me remonte sont compliqués à affronter. Parce que ce choc, c’était hier, j’ai une affreuse mémoire mais ce qui m’a tuée est bien ancré, l’avant comme l’annonce comme l’après. J’en ai gardé une peur latente de ne pas voir rentrer l’homme que j’aime, alors l’angoisse, plus forte – s’enroule.
Je me regarde déambuler sur le net, et ma conclusion est que je m’éparpille complètement. L’intérêt que je porte à absolument tout m’empêche de me fixer et avancer pour moi dans un domaine précis (au choix : le dessin, la peinture, l’écriture, le collage, la réparation de quelques livres). Je n’ai pas assez de temps seulement dans ma journée, pour tout découvrir, lire, tester, me lancer, vivre. Me vient la pensée que si je ne m’octroie pas ce temps c’est aussi parce que mes mains la douleur l’enfer de se confronter à ses limites – interesting.
– fragilité
Samedi 5
Dans la nuit, Corail tousse. C’est la deuxième ou troisième fois qu’on l’entend ces derniers jours et ce que j’entends moi c’est que ça recommence comme l’année dernière, avec l’issue qui a bien failli lui être fatale. Le matin, nous prenons rendez-vous chez le vétérinaire l’inquiétude sur le fil, il l’auscultera lundi.
J’étends le linge sous les oiseaux, pendant que Kira commence les biscuits. Lorsque je rentre j’entame la deuxième fournée pour affronter le week-end ; ce four est incroyable de contenance. Il gère mieux la cuisson (une véritable chaleur tournante) et je peux lui glisser trois plateaux c’est incroyable (alors qu’il a la même contenance que l’ancien en L.)
12h. Nous mangeons puis partons pour un petit marathon : trois magasins, la médiathèque, puis nous enchaînons voir ce que le village (à 35 minutes) propose pour son deuxième festival un peu japonais un peu manga un peu jeunesse, je n’ai pas réussi à bien saisir exactement.
L’entrée est gratuite. À l’intérieur du bâtiment, des stands de librairie, une expo d’un artiste grimpeur (Mister AF peint les montagnes qu’il gravit), des jeux de société, des jeux vidéos, des casques virtuels (l’expérience de dingue que c’est), des boutiques, des artistes, un défilé de cosplay.




Lorsque nous rentrons, j’ai encore un peu d’énergie pour planter les fleurs. LeChat creuse, je dépose et arrose. Seulement ensuite, je m’autorise à m’affaler. Je ne sais pas où je vais trouver l’énergie demain ^^




Dimanche 6
Dans le Cantal nous avions l’habitude de voir des vaches, par ici se sont des moutons, ils avancent sur la route, entre les vignes et la seule chose que nous pouvons faire est d’admirer le troupeau. Ca nous donne une joie folle, de les voir déambuler ou d’observer le chien qui ramène tout le monde sur le côté.


La convention de Montpellier est absolument dingue, même si je persiste à dire que payer une entrée pour avoir le droit de consommer à l’intérieur, il n’y avait que des humains pour l’inventer.
On y vient finalement surtout pour l’ambiance et les cosplays extraordinaires, je crois que je n’ai jamais été autant sociale de toute ma vie (Je peux vous prendre en photo ?)(Vous êtes magnifique !).

Le bruit aura raison de nous.. si le matin c’était supportable, l’après-midi est abominable de monde et de bruits, le fauteuil peine à se faire une place et le cerveau rend les armes avant de comprendre qu’il ne sait plus qui il est : il est temps de partir.
(article à venir – non mais je promets hein)
Lundi 7
La doc soupire avec moi, encore une otite, la même oreille – j’ai mal à entendre, à entendre quoi, la famille, l’amitié qui tombe, le monde qui s’effondre ? Elle lance trois traitements en plus de l’oreille pour les allergies, nez, bouche, interne. Si avec ça quelque chose passe qui empêche de vivre, c’est que c’est volontaire, un peu. Le deuxième est effrayant (d’ailleurs), je dois l’utiliser puis me rincer la bouche pour éviter des effets très très indésirables. Mais je vais peut-être respirer sans poids sur la poitrine.
Corail, très effrayée, vient très lentement très doucement se coller contre moi durant tous les examens, elle me touche tellement … La vétérinaire est douce. Elle entend que le problème de l’année dernière se manifeste de nouveau et que le traitement pour soigner les symptômes avait créé une réaction allergique, elle opte donc pour autre chose. Si douce, elle me dit de gratouiller le cou pendant qu’elle pique et la minette ne sent absolument rien, aucune des deux piqûres (c’est quoi cette dinguerie de gratouille). Elle part sur la piste cardiaque, échographie dans trois semaines.
Je suis triste de m’en séparer mais je manque de place pour la protéger et je donne ma plante hallucinogène pour les chats (on n’a pas idée de se shouter) à ma belle-soeur. Je garde la deuxième chlorophyton chevelu, plus petite et jamais mordue (elle était derrière et Corail ne dévorait que la première) et LeChat la dépose tout en haut (ça y est, elle porte bien son nom de plante araignée, maintenant), entre les bafles – j’espère que la plante est mélomane et éclectique, elle va avoir de quoi s’ouvrir au monde sinon.

Mardi 8
Dans la nuit, Corail tousse, elle est contre moi sur l’oreiller. Je l’apaise et nous nous rendormons l’une contre l’autre. Au petit matin, je suis épuisée et moralement en chute. Quand est-ce qu’on pleure.
Un geste raté à côté. Ramasser les morceaux du bocal brisé par Chouette, ramasser l’agacement de l’enfant qui échappe ensuite le moulin, ramasser la tension qui monte, tenter de la jeter avec les morceaux brisés et sentir comme elle s’accroche à l’oubli de l’amie, ne surtout pas répondre tout de suite, avoir la tristesse chevillée au verre brisé, improviser un sourire à belle-mère, bloquer les doigts sur le manche d’une casserole, souffrir. Et cette désagréable envie de pleurer dans un coin.
Qu’est-ce qui ne va pas chez moi.
Enfin. À part tout.
Virée rapide à la recyclerie, où je dépose ce qui nous encombre et achète d’autres encombrants – CQFD.
Ca ne va pas, je range. Je lâche l’affaire avec le blog, je n’arrive pas à trier les photos pour compléter les articles qui ; à la place je fignole l’article des livres et puis range trie jette bureau tiroirs étagères et je m’apaise ainsi, l’angoisse s’est décalée. Et je me prépare un thé dans la nouvelle petite casserole rouge que je me suis offert pour 1€ – si l’un d’entre toi s’en sert pour autre chose que chauffer l’eau du thé, je te mords.
Notes de bas de page
- Enchaîner ma mère et le congélateur, ça pique sévèrement ↩︎
- mais je doute un peu, elles parlent beaucoup aussi ↩︎
(j’ai découvert les notes de bas de page, j’adore, je vais en abuser)
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. Musique : site interactif sur les instruments utilisés dans un orchestre
. Art : Sculptures de l’artiste Martin Debenham (plus de site officiel)


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Il t’a coûté combien, cet artbook ? Je le veux bien, moi 🙂
Je te fais un mail 🙂
Moi aussi l’angoisse est là – je ne sais pas si on a lu le même article de blog…
J’aime bien tes photos, ça sent la campagne, la vie. Ca fait du bien dans ce monde, surtout en ce moment. Ca fait du bien la vie.
Je ne sais pas.. quel est le tien ? De mon côté il s’agissait du dernier article de Zaclys.
Merci 🙂 Oui ça fait tellement, tellement de bien.
Oui c’est le même article…J’en ai encore des frissons.
Je comprends… 🙁
Bien jolies photos qui respirent ce beau printemps ♥
J’adore ce petit appareil photo, ça s’appelle comment (que je puisse le trouver ^^)
Merci 😀 J’aime tellement cette saison ^^
C’est vraiment prévu pour être un jouet pour enfant (mais tout de même c’est bien solide), c’est écrit « DIY instant digital camera » (voilà, c’est lui mais il semble qu’il en existe une large gamme). Très fun en tout cas ^^