Stéphanie Ledoux, dédicace

9 commentaires

  1. L’article est vraiment très sympa.
    Tu peux être très fière de toi, tu es courageuse.
    L’autisme, c’est pas simple à gérer mais je trouve que tu t’en sors très bien 🙏
    Je te souhaite une agréable journée.
    Tony.

  2. Ça me rappelle ma rencontre avec P. Bordage, j’étais tellement tétanisée que je n’ai même pas été capable de lui expliquer le sujet de mon mémoire (qui lui était consacré au tiers.)

    Avec Cédric Sire, que j’essayais d’interviewer, j’ai tellement eu le hoquet que j’ai dû partir. Heureusement que j’étais avec mes comparses de l’asso 😀

    1. On se ressemble ouh la la ! C’est terrible d’être en difficulté avec les autres, j’aimerais bien trouver une solution ^^’ Je compatis bien en tout cas 😀


  3. Ooh ton article m’a fait un immense flashback d’enfance – un livre que je feuilletais sur la table du salon de ma tante, avec de magnifiques dessins de femmes du monde entier… J’ai mis du temps à retrouver, il s’agit d’un autre artiste (Titouan Lamazou) ; merci pour ce souvenir !

    Quant à la dédicace… C’est un exercice qui m’a toujours intriguée et je crois que ce rapport en 1-1 m’est trop intime, trop proche, trop étrange, un inconfort que j’ai du mal à décrire (quand K m’a encouragée à faire signer un bout de papier par un chanteur de Platon Karataev plus tôt cette année, je ne savais absolument pas où me mettre et c’était un vrai supplice :D)… Mais ça a l’air d’avoir eu un fort impact positif sur toi, sans doute grâce à l’humanité de l’échange – peut-être est-ce important de constater que l’autre en face est tout aussi humain que soi, même s’il a parfois cette radiance d’exceptionnel qui fascine autant qu’il intimide !

    Par contre j’adorerais voir certains auteurs que j’aime en conférence par exemple, à une distance un peu plus anonyme – tout comme je tiens à voir certains artistes musicaux sur scène. Ce besoin étrange d’être dans un même espace-temps pour me « prouver » que l’autre existe vraiment dans les mêmes dimensions que les miennes…

    1. Je suis ravie de cet écho survenu à la suite ^^ J’ai regardé l’artiste, je le connaissais un peu, mais sans en avoir retenu le nom. Je vais pouvoir fouiller ses carnets, merci ^^

      Tu le décris parfaitement, c’est intime et perturbant. Mais très riche aussi, parce qu’il y a eu une véritable rencontre. Ça a tenu à elle que ce soit aussi beau, nourrissant. J’ai rencontré d’autres artistes ou personnes célèbres (le hasard des rues ou parfois de loin à des dédicaces où je n’ai pas osé approcher), ce n’est pas si courant, cette qualité de l’échange.

      Platon Karataev, c’est chouette ça ^^ (et je comprends le supplice). Comme toi, je préfère la solidité de mon anonymat dans une salle bien remplie ! En effet une rencontre permet de rendre l’autre réel. Me rendre au concert de Mylène Farmer, c’est ce que ça m’a permis. Elle n’est plus une voix dans l’oreille, elle existe désormais. On a besoin de rendre réel, tangible, l’autre. D’une certaine manière, ça nous rend plus réel aussi.

  4. Bravo !

    Je suis incapable d’assister à une dédicace, je me demande toujours comment je vais être perçue, ce que je vais pouvoir dire. Toujours peur d’être gauche, inadaptée.

    Belle rencontre en tous cas et belle découverte pour moi.

    Merci et belle journée!

    1. Mais punaise oui, c’est l’enfer dans la tête ^^’ Je crois que cette fois c’était important de la rendre réelle, un peu comme Mylène Farmer au concert. Peut-être que j’ai davantage besoin, après elle, de rendre le reste du monde plus « vrai » ?

      Douce journée à toi aussi 🙂

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