Journal de Novembre, 13 à 15 – Conversations obliques

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  1. Coucou Luciole,
    Mince, c’est dommage que tu sois loin, je serai venu élaguer ton frêne avec ma tronçonneuse…
    Bon sinon garde le morale, ça va s’arranger tout ça.
    Bon weekend 🙂

    1. C’est très gentil, merci beaucoup ! Mon mari s’en est occupé cette après-midi/soirée, c’est fait.
      Merci, bon week-end à toi aussi 🙂


  2. Cela paraît fou de ne serait-ce que tenir debout et des aimés dans ses bras quand tes mots laissent entrevoir tout ce qu’on a pu te faire subir… J’imagine que ce sont des choses qui ne peuvent jamais être complètement réparées — tandis que le grillage du poulailler, tu as raison, c’est une bonne idée (pardon pour l’humour déplacé). Je te souhaite du silence confortable pour tes sessions friperie, des rendez-vous qui ne se décalent pas, et des histoires de voisinage qui se tassent comme un épais tapis moelleux de feuilles mortes.

    1. Longtemps je n’ai pas tenu debout, mais l’écriture sauve de beaucoup de choses (je continue d’en avoir besoin, je crois que ça se voit). Vraiment réparer.. non, je crois, ça me poursuit tout le temps. Mais ça tient, l’ensemble tient et se soigne, c’est déjà merveilleux 🙂
      Ah ah, j’aime ton humour 😀
      Merci 🙂 Je crois que le voisinage se tasse déjà (tout a été coupé dans les limites du raisonnable et du compromis)

  3. Ils me fatiguent avec leur phobie de la nature, pourquoi habitent-ils à la campagne si c’est pour la détruire ?

    Rhaaa mais sérieusement, cette phrase j’ai envie de la crier, tout ton passage sur tes voisins m’a donné envie de crier de toute façon.

    « y’a des feuilles qui tombent ». « l’herbe est haute. » Oui, et ? Et alors c’est quoi votre fucking problème en fait, c’est quoi qui vous gratte vous pique vous énerve, si ce n’est peut-être que toute cette nature vous survivra ?

    C’est vrai que c’est quand même honteux, ces arbres qui se permettent d’être là, de vous préexister même, alors que ce terrain vous l’avez payé.

    Oh et puis bref, tu m’as bien comprise. j’suis désolée, ton billet m’a apparemment servie de prétexte à libération.

    Pour le reste, La Souris l’a si bien dit, je préfère que tu relises ses mots.

    1. Je dois dire qu’ils me sont une épine dans le pied. Je fais en sorte dans ma vie de ne pas poser de jugements, eux, c’est une catastrophe, je peine. Je ne saisis pas leur manière d’être au monde qui participe à cette destruction massive de la planète. Concrètement, j’ai un exemplaire parfait en mes voisins, de comment nous en sommes arrivés là : des murs hauts pour ne surtout pas voir les autres, une nature arrachée, des caméras pour que personne n’entre et puisse protéger leurs achats onéreux de surconsommation, une agressivité violente et excessive (pas ce jour-là, mais on a vu sur d’autres).
      Je ne comprends (pourtant) toujours pas.
      Ton coup de gueule est le mien 😉

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