Journal d’octobre, 15 au 22 – Être là, alors

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  1. « je mesure la distance entre mon moi mort de 27 ans et mon moi vivant de 47, et les réunis, identiques et opposées. »

    C’est pour ça que je suis si farouchement, si nombrilistement attachée à l’écriture de ma personne. Sans ça tout serait perdu. Je suis heureuse pour toi de cette réunion.

    Confluence astrale : pour te lire j’ai lancé le « mix mélancolique » que Spotify a concocté pour moi. Le premier titre, c’était Ohne Dich de Rammstein, dont internet m’apprend que ça veut dire « sans toi ».

    C’est vachement bien, Le poids des mots.

    1. Je comprends tellement.. Actuellement je ne suis pas attachée à mon écriture (je ne l’aime pas beaucoup, je la trouve.. froide, descriptive). Mais le blog que j’ai le plus aimé (et le plus longtemps utilisé) est sauvegardé sur mon pc et lui, j’y suis très attachée oui. Si je le perdais, j’aurais beaucoup de peine.

      Les synchronicités..

      N’est-ce pas ! Il me faudra écouter ce qu’elle a fait d’autre.

  2. Je ne comprends pas tout (et c’est très bien comme ça), mais ce « j’existe » en italiques m’a fait ressurgir une bribe de cours de philo où l’on nous disait qu’exister, c’est sortir de l’être. Ça fonctionne bien pour ces deux moi opposés ; ce qui compte n’est peut-être pas tant de les concilier que de passer de l’un à l’autre ?

    (C’est probablement très prévisible, mais j’ai beaucoup aimé la souris. Et les petites interactions avec de grands sourires. Et comment les mots sont presque parlés dans la chanson de [Fa-nid-de-poule].)

    1. (j’oublie souvent que le concept de blogs morcelés dans le temps et l’espace, empêche une lecture temporelle et donc une compréhension de ce qu’il s’est passé. Morceau encore difficile à gérer, que j’expliquerai mieux un jour…)

      Passer de l’un à l’autre, en effet, en avoir retrouvé le chemin je dirais. Il y avait une cassure irréconciliable du fait d’une perte de mémoire (choc, SSPT), je crois que ça s’est en partie apaisé d’avoir relu et donc relié ce moi passé à l’actuel.

      La souris, j’ai pensé à toi en la dessinant. Forcément 🙂

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