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Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, – lui dis-je, -soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »
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Cela aurait pu commencer ainsi, par ces mots d’Edgar Poe. Ou un autre passage, une autre lecture. Regrets s’achève sur mon adolescence, avec la sensation que je vais repartir plusieurs fois en arrière, plusieurs fois dans le passé, mais je ne sais pas encore à quel point. D’ailleurs il me semble que c’était le but de Mylène Farmer, revenir en arrière. Je n’ai vu aucun de ces concerts, je n’ai donc aucun point de comparaison. Mais retrouver des chorégraphies, des décors, ou des tenues de ces clips, ça sonnait comme une rétrospective de ces quarante années de scène. Le titre du concert aussi, forcément. J’ai peut-être assisté à son dernier concert – il était temps – mais j’espère bien que non et faire le suivant !


Regrets s’achève, donc, et une musique entame sa danse – il me semble me souvenir mais pardon, tout se mélange si facilement dans ma tête – sur un paysage blanc ou ensablé, et dans le lointain un point noir s’approche, se distord : un envol d’oiseaux. Immensité de l’instant. Lorsqu’ils sont si proches qu’on pourrait voler ensemble, se penser dans la nuée mouvante, l’image est parfois légèrement floue et puis revient nette, participerait presque à une certaine folie, celle-là même caractéristique de Poe (rien n’entachera la joie pure qui est la mienne). Les corbeaux se rassemblent, formant des ailes noires dans le dos de Mylène qui apparaît… avec un léger retard de l’élévateur. Personnellement, j’y vois une beauté, dans ces petits ratés, ces instants involontaires qui prouve le direct, prouve notre présence, prouve la sienne, aussi. Je suis incapable d’en faire une critique négative, cela me fait seulement sourire encore plus – était-ce possible ?
Les docteurs de la peste s’élèvent – où était-ce avant, oui sans doute avant, lorsque Regrets prend fin – sur le chemin de croix au centre de la foule, surplombent nos êtres, nous observent depuis leur masque imperturbable. Et c’est grandiose, le texte The Masque of the Red Death me revient, de fort loin. Sur l’écran, la cage et les corbeaux me font penser aux Oiseaux d’Hitchock. Les références me viennent comme ça, me traversent et s’échappent sans y penser vraiment, c’est fugace.
Je retire assez vite mes mitaines, à bouger je me réchauffe (ça fait sourire notre voisin-fan). Je tente des photographies mais mon téléphone a ses limites, de très grandes limites, il floute comme moi juste avant le concert. Je ne peux rien pour lui, pour moi, pour Mylène, un désespoir côté souvenirs et un lâcher-prise total, sans écran, tout le long du concert – à trois tentatives près. LeChat fera un peu mieux mais à peine, disons qu’il sauve les souvenirs, me prouve à moi que nous y étions. Dès fois que j’ai un doute, un jour.

Et elle commence, elle chante Du temps et je souris que ce soit elle, la première, sur un thème noyé de mort elle demande du temps. N’est-ce pas toute sa force et contradiction qui débute-là. Pas ma préférée d’elle, mais qui va si bien à cette entame. Devant moi trois copines se lèvent et dansent, j’en fais autant. Je suis surprise de découvrir que je me souviens très bien des paroles et que la voir là, cette femme qui a sauvé l’adolescente que j’ai été, est bouleversant. Peut-être toi comme une déclaration d’amour (et un petit blanc où elle se trompe-oublie les paroles) et puis Libertine embrase l’espace comme si les gens se réveillaient vraiment, les filles devant moi se lèvent de nouveau et je ne vois plus rien alors je me lève aussi, danse, chante, je ne suis définitivement plus moi mais une autre. Elle a cette tenue pratiquement identique de l’époque du clip mais aux manches noires, salies par le temps ? elle est superbe, termine dans un éclat dingue que je n’ai pas vu venir, elle tire en direction de l’écran et il explose en mille morceaux pratiquement jusqu’à nous. C’est ce que je retiens de ce concert, la mise en scène affolante, le souci du détail, la beauté qui coupe le souffle.
Optimistique-moi s’invite et je sursaute comme chaque fois sur les paroles que je chante pourtant, la gorge se noue et se dénoue comme une vague, parce que qui d’autre peut me faire chanter l’inceste, vraiment. Elle me tend et pourtant je l’aime, l’ambivalence me traverse puissance mille à cet instant. Les larmes me traversent elles aussi, comme une douleur vieille et nouvelle, un temps qui passe et ne passe pas, même mouvement où je me noie et danse. Il disait tout bas.
Les filles devant s’assoient, se lèvent, s’assoient, se relèvent, c’est un balai auquel je participe volontiers avec joie : il soulage mes articulations que le siège blesse. Une femme hurle, juste derrière-moi Mylèèèèèèèèèène à intervalles réguliers qui me détruit les tympans, la première fois j’ai eu la peur de ma vie, chaque fois je me bouche les oreilles pour pas terminer sourde, autour de moi tout le monde rit et se retourne, et c’est effectivement drôle. Je peux garantir sans avoir besoin de le lui demander, que Mylène l’a entendue. Le stade entier l’a entendue. La ville peut-être bien aussi.

À mes côtés, la lignée de personnes approchant les 70 ans reste assise, ne semble pas chanter non plus. Je continue de trouver le stade un peu fatigué, un peu mou, pendant que Mylène offre un spectacle incroyable, bouleversant, généreux. Elle est solaire, magnétique, on la sent présente, timide, concentrée, ancrée, libre. C’est une belle journée secoue la foule qui se souvient de sa présence, extatique, pour finalement se replier sur les paysages glacés, superbes, de l’intro de Tristana.
Tristana sort tout le monde de sa torpeur, avant de se rendormir. Un immense corbeau apparaît sur la scène, de dos. Il se tourne lentement vers le public, clin d’œil de la chanteuse qui a toujours commencé cette chanson ainsi, tournée, le visage qui ne te regarde pas. Magnifique, sauf que là où nous sommes assis nous ratons énormément du spectacle : le carré d’or c’est proche (rang 2, complètement à droite) et une partie est occultée par les écrans sur les côtés. C’est mon seul regret.
Rayon vert lance le groupe Aaron et Mylène sur la scène, l’impression que les gens ne sont pas là, pas concernés. Je dois dire que ce n’est pas une chanson que j’apprécie follement, mais c’est beau de les voir chanter. D’où je suis placée (trop sur le côté, trop proche de la scène pour en apprécier l’entièreté), je n’arrive pas à cerner leur couple vraiment, d’où je suis je ne sens pas d’alchimie entre eux mais je ne suis sûre de rien, il me faudra visionner le concert pour mieux saisir. Aaron quitte la scène sous des applaudissements qui me paraissent assez pauvres, ce n’est pas mérité.
J’entends alors, comme si elle l’avait dit tout bas, et je crois qu’elle s’adresse à des personnes précise à l’opposé d’où je me tiens, « moi aussi je vous aime« .
Contraste qui va être d’autant plus violent lorsque deux chansons plus tard, elle chante Les mots avec Seal. L’intensité de leur duo crève la scène. La surprise n’est pas totale pour moi, je savais qu’il y avait une possibilité qu’il soit là. Je n’avais pas cherché à savoir s’il était présent le 27, pour me garder la joie de le découvrir en direct.
Étonnamment, j’entends des fausses notes (je suis hyper sensible à la justesse des voix), mais comme c’est arrivé aux deux chanteurs et à plusieurs moments ensemble, j’en ai déduis qu’ils avaient un problème de retour. Des choses qui peuvent arriver, et n’a pas enlevé grand chose au plaisir de les voir l’un et l’autre, ensemble, magnifiques. Ils ont une présence folle, et au moment de se quitter… s’embrassent.
Des moines avec des lanternes – clique à droite, sur l’image. Le temps domine la scène, celui qui passe et nous fracasse, la mort questionne l’existence, l’amour traverse nos vies, entre émotion et révolte. Cette chanson que je n’avais jamais vraiment écouté, trop récente, trop lancinante peut-être aussi là où je suis plus rock, plus vive : Que l’aube est belle me bouscule gravement. Je ne chante pas, les paroles me sont relativement inconnues, j’observe l’écran où se déroule un film. Petit à petit, happée. Je me trouve plongée malgré moi. Il y a ce mouvement, ce corps qui avance, le décor, le sable et l’inévitable, la tension monte entre celle qui avance et moi qui regarde, un balancement du Temps, inexorable, le regard rouge est intense, sur l’écran il ne s’agit pas de Mylène mais de son avatar numérique, une mise à distance qui permet sans doute davantage, il ne s’agit pas d’elle mais d’une autre, une part d’elle qui meurt par les flammes que nous avons allumées « Les temps sont sombres », « Et l’homme est responsable de l’homme », « La vie vous glisse entre les doigts ». Là où je l’ai souvent vue parler d’illusion, ici elle n’y est pas, l’imaginaire se mêle au réel, elle affronte la mort par cette part d’elle qu’elle nous abandonne. Démonstration existentielle du monde dans lequel nous évoluons, tout vole en éclats, disparaît dans les flammes. Est-ce là que va le monde alors, à sa perte ? Se superposent les flammes de ma maison, je pleure. L’instant le plus intense pour moi, pour tout ce qu’il me fait traverser, pour tout ce qu’il ravive de mon histoire.
J’ai une sensation de fin du monde, est-ce que ce monde-ci fonctionne encore, est-ce qu’il y a encore du sens alors que tout s’embrase, est-ce qu’il y a de la douleur, est-ce qu’il n’y a pas seulement une constatation ? Les atrocités de l’homme parcourent le spectacle, sans même y toucher, l’air de rien, il faudra la destruction de la cathédrale (elle interroge la place de l’église) pour se le prendre vraiment, cet embrasement spectaculaire qui m’a mise à terre, l’humanité détruit encore et encore jusqu’à sa perte. On se tient en équilibre sur une réalité de l’état du monde, et je ne sais pas si on respire encore – si je respire encore.
Des croix prennent feu à leur tour, comme des tombes qui se détruiraient avec le monde et je ne sais pas si j’y vois des inconnus ou les morts, les miens, que je voudrais voir disparaître.
Je ne me remets pas, je reste figée un moment. Le temps s’arrête, il me semble que les gens applaudissent mais pas beaucoup et je ne sais pas si ça tient d’un endormissement ou d’une sidération – parce que moi, je le suis, sidérée. Je ne sais même pas comment le retranscrire – c’est impossible. Je le ressens encore, vibrer et tétaniser dans un même mouvement tout mon corps. Alors les mots, je ne les ai pas.
On laisse derrière nous l’effondrement mais aussi nous-même ou alors il ne s’agit que de moi, comme symbole de tous nos morts – et bordel, ils viennent me hanter jusque là. J’envoie tout valser et je réintègre le concert. Sans contrefaçon enflamme à son tour tout le stade, comme si les gens n’attendaient que ça, cette chanson-là. On est tellement là qu’on hurle – mais pourquoi ? je sens la vague monter et je la suis et tous ensemble on hurle – le mot caméléon avec une telle force, Mylène lâche un fou rire en pleine chorégraphie. Rien que ce moment est un régal à lui seul.
Oui mais non, toujours aussi dingue côté rythme, affole le stade et on chante comme des fous (à 31 secondes, on voit l’avatar de Mylène, les yeux rouges.. seules images de cet instant qui m’a bouleversée, comme s’il n’avait jamais existé ; je ne le trouve nulle part) :

Survient un instant magique, doux, de ce qui semble être une peinture en mouvement sur Ode à l’apesanteur en version instrumentale. L’interlude, bienvenue, est splendide, une sorte de grand corbeau peint à l’aquarelle (plus certainement produit numériquement) bouge et tremble d’une manière féérique. C’est enchanteur et doux.
Les lampe de poche des téléphones portables de 80 000 personnes s’allument dans le stade, créant une ambiance étoilée (je me souviens d’un temps où on allumait des briquets, tout évolue).
Que je devienne apaise un peu plus le stade et me permet de rester assise, là où XXL nous relance. Et là, pas besoin de me souffler les paroles ^^ L’ange de la mort la surplombe de manière impressionnante (mais depuis le côté.. c’est moins fou sans aucun doute). Les deux guitaristes font un solo ahurissant absolument magnifique, ils se font sacrément plaisir.
Sur la dernière chanson, Rallumer les étoiles, elle attrapera une poupée crochetée par un fan, et sur Désenchantée elle aura ce gros mouton, crocheté lui aussi, avec lequel elle chantera une grande partie de la chanson. Je suis tellement touchée pour eux.

. Photo au-dessus de mf.nevermore
. Photo de droite de @Leila_EvilRegal
Il faut s’imaginer 80 000 personnes chantant Désenchantée, la tonalité juste, parfaite, en rythme, aucun retard et Mylène Farmer qui nous écoute, en redemande, il n’y a même pas la musique pour nous accompagner, phénoménal. Le moment est fort et je ne réalise même pas sur l’instant, que je participe à ça, cet instant dingue. Il n’y a qu’en concert que tu peux atteindre cette perfection sans aucune répétition, juste à profiter d’un instant ensemble.
La dernière chanson arrive, Rallumer les étoiles. Sur les dernières notes, elle nous dit au revoir, tout devient noir, et je ne saisis pas : plein de personnes de la fosse, partent. Je suis tellement dans le concert, je suis incapable de bouger : mais qui êtes-vous ?
Un homme derrière nous (qui a mis des sous-titres un peu à tout le concert, expliquant par exemple à son voisin-ami « là tu vas voir elle va pleurer » et effectivement… euh… merci monsieur ?) continue jusqu’à la fin de tout nous dire, d’en faire profiter tous les rangs autour de lui, il dit « non mais là ce n’est pas fini, elle ne termine jamais comme ça, c’est toujours grandiose ».
Bien sûr elle revient et nous en met plein la vue – toujours écouter les sous-titres de ses voisins – elle feu d’artifice la scène et s’envole dans un ascenseur cosmique, et lorsqu’elle disparaît réellement cela ne crée même pas un vide en moi, je plane. Et je plane encore à l’écrire.
Les lumières se rallument, déjà les gens défilent, s’échappent. Je ne bouge pas de ma place, je laisse passer ceux qui ont besoin dans ma rangée, seule concession au mouvement. Je suis loin en moi. Nous disons au revoir à notre voisin-fan, une belle rencontre, éphémère. Le temps de réaliser que tout le monde s’en va, les gradins sont déjà vides. Mais comment faites-vous ? Je sais que j’ai pour moi l’intensité de l’autisme, que je vis tout plus fort, que j’ai un émotionnel qui me balaie mille fois plus violemment… mais tout de même… comment faites-vous…

Une femme vient discuter avec moi, ce qui me sort un peu de ma torpeur, un vigile nous demande gentiment de quitter les lieux ce qui agace la dame et me fait sourire, effectivement nous sommes à la traîne. Nous quittons tardivement le stade et pourtant nous nous retrouvons pris dans la foule, je ne quitte plus la main de LeChat que j’agrippe aussi fort que possible. Nous sommes dans un courant, un mouvement de nouveau, mais rapproché cette fois. Je mange la barre de céréales en marchant. Nous sommes arrêtés juste avant le tunnel, tout le monde est très calme, personne ne parle vraiment, on est peut-être tous un peu sonnés finalement. Quelques personnes bousculent soudain tout le monde, force le passage, le mec qui les guide est éméché, la violence est dans ses traits, il avance, s’énerve. Finalement nous avançons nous aussi, la brèche militaire a rouvert le passage et l’homme disparaît dans la foule comme il était venu, anonyme. Sans doute est-ce pour la station de RER, qu’elle ne soit pas trop pleine d’un seul coup, cet arrêt.
Nous rentrons chez Blanche, laissant la foule être avalée par la nuit.
J‘ai envie d’être seule, de pleurer et d’être seule.
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J’ai reconstruit le concert, pour moi autant que pour Kalys, pour en garder la trace durablement parce que je n’ai pas confiance en ma mémoire, parce que le temps passera et que j’oublierai beaucoup mais sans doute, pas l’essentiel, pas l’émotion ressentie, vécue, vibrante et folle. Et j’ai pensé que ça te plairait, à lire.
J’ai mis des photos, des liens, des vidéos un peu dans tous les sens, à l’image de ce que ça a créé en moi, des morceaux d’un tout spectaculaire qui est difficile à saisir dans son entièreté.
Je n’ai rien relu, j’ai écrit comme ça venait, avec mes émotions, mes silences, mes omissions, mes bouleversements. Il y a peut-être (sans doute même) des fautes. Ou des phrases bancales. Et tant pis.
Oh. Et parce que j’ai fouillé un peu pour chercher des photos, j’ai appris que notre soir de concert, il y avait Woodkid parmi les spectateurs, ainsi que Jodie Foster. Hey !! (et d’autres comme son conjoint ou Florence Foresti, mais ça m’a moins mis d’étoiles dans les yeux, pardon, vraiment ; la liste est au tout début de l’article).
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Partages
. Instagram officiel (et éphémère) : Nevermore
. Matoo (merci encore pour les photos prêtées) : Concert Nevermore à Nantes, Bruxelles et Paris
. Teaser du film : Nevermore (j’ai hâaaate)
Edit :
Partie 1 du concert du 28 septembre, audio
Partie 2 du concert du 28 septembre, audio
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J’ai les larmes aux yeux pour deux raisons : la première c’est parce que ton texte est beau, vibrant, je vais le relire en écoutant le live (sauf qu’effectivement sur Spotify on ne trouve que la setlist de l’année dernière, j’ai l’impression ?)
La seconde parce que ça me touche beaucoup qu’un billet blog me soit adressé, vraiment, et oui, ça m’a plu de le lire, j’ai l’impression bête d’avoir un peu vécu ce moment avec toi 😉 ♥
Merci ❤
Ici j’ai trouvé un enregistrement du concert, tu peux y entendre la version de Les Mots avec Seal, mais ça fait vraiment mal aux oreilles, pire qu’en direct au concert ^^ (ou alors je n’étais pas de bonne foi lors du direct, j’ai peur de devoir le reconnaître XD et quand elle chante juste, l’enregistrement a pris les spectateurs qui chantent faux, help ^^’). C’est la partie 2 du concert du 28, il y a la première partie ici. Ceux du 1er octobre ont signalé qu’il n’y avait aucun problème de son, que c’était parfait.. on aura peut-être un jour accès à cette version ?
C’est grâce à toi que j’y suis allée, je voulais vraiment le partager avec toi ❤
Un concert magique !
Mais oui tellement magique ! Elle est bluffante, je suis sous le charme et j’espère pouvoir me rendre aux suivants !
Quelle sera donc la suite ?
Que faire après le stade de France ?
Elle seule le sait, je dirais 🙂 Elle se renouvelle tellement ! Mais j’essayerai d’éviter le stade pour ma part, pour une salle mieux prévue aux concerts
Je suis loin d’être une fan de cette artiste que je connais mal (même si, comme tout le monde, je peux chantonner Libertine ou Désenchantée), mais j’ai adoré vivre ce moment par ton prisme qui diffracte puissance mille la moindre lueur, lumière, vacillement. Ton récit est plus intense que ce que j’aurais probablement vécu en assistant au concert. 🙂
Je suis très heureuse si j’ai réussi à (te) faire vivre ce concert, c’était deux heures incroyables et ce n’est pas simple finalement, de raconter cette intensité..
Mon mari, qui n’est pas un fan non plus, était content d’avoir vu ce spectacle, il n’a pas regretté de m’avoir accompagnée.