J’ai un peu l’impression de reprendre le concept journalier de LaSouris du coup, pardon, il faut croire que je commence à m’y sentir bien ; j’en aime le repère temporel, moi qui en manque tant… Je ne suis pas idiote, je ne tiendrai pas l’année, mais là c’est ce qui vient alors je prends comme c’est.
1er août
Fairphone m’informe que ma commande vient de partir, la dissonance est là, attentive et silencieuse, me fait flancher parce que le réel m’échappe ; ils ne semblent pas réaliser que je l’ai déjà reçue cette batterie, que cela n’a pas de sens, aujourd’hui je déteste ce qui contredit la réalité. Peut-être qu’eux aussi, ils posent leur tête et la perdent.. Cela m’amuse, aussi, mais en réalité je suis soulagée qu’elle soit arrivée si vite. Je retrouve la capacité de photographier et d’écouter de la musique, fonctions principales de mon téléphone, le reste est relativement subi. A-t-on idée d’être joignable en permanence ?

Notre fournisseur internet a tenté de nous aider d’un « nous pensons voir quel est votre problème », il a changé va savoir quelle molécule de place et a redémarré la box à distance. Ce qui ne change rien à l’épilepsie de la connexion, elle clignote vaillamment. Tant de constance devrait être saluée, l’effort est une véritable performance.
En attendant ma série prend l’eau, mon calme avec.
Chouette songe à changer de prénom – du coup j’entérine le changement ici. Le surnom lui plait beaucoup, ses yeux en ont pétillé – et moi, je n’aime rien tant que ses yeux qui pétillent.
2 août
Cinq heures effleurées par un sommeil découpé, je me sens absente. Je vais devoir reprendre de quoi dormir ( et faire venir une baignoire où dormir dans l’eau fraîche). Dans la nuit, la température est descendu de 0.5°. Je songe sérieusement à envisager de passer mon prochain été ailleurs, la Bretagne a l’air fraîche par exemple (mais pour cela il faudra des finances remontées, la réalité est une briseuse de rêves).
Nous nous déplaçons à la frip (ou fripe ?) mais Chouette ne trouve rien en dehors d’une robe chez les adultes taille XXS : il semble que le monde se sente obliger de coller des paillettes, du rose et des licornes partout, mais comme elle déteste tout ce côté fille ostentatoire, c’est compliqué de l’habiller – mais je ne peux lui jeter la pierre, j’ai la même résistance. Nous allons devoir écumer les autres friperies de la région.
Les feuilles du prunus tombent avec les quelques gouttes d’eau d’un orage qui tarde, une feuille, une goutte. Absolument pas dérangé, un rougequeue noir s’improvise chercheur, il fouille le sol jusqu’au compost, grimpe sur l’immense tige d’une astéracée couchée (une laitue sauvage, il me semble), me montre son plumage sombre. Ce mâle a une fine élégance, j’aurais aimé le photographier mais il ne m’en laisse pas le temps – je me suis trop extasiée. J’ai à peine davantage de temps lorsqu’il revient avec sa femelle –le restaurant est bon – que déjà l’orage crève au-dessus du toit. J’éteins la box par précaution, mais elle est de toute façon très silencieuse.
3 août
L’orage nous a fait gagner trois degrés, et j’ai bien dormi (mais avec la pilule blanche).
J’accompagne LeChat à la scierie, il a besoin de bois pour la pose des volets coulissants – légèrement décalés et qu’il faut recentrer. Je sors le téléphone et je le suis dans ses errances, je hume le bois, m’enivre des senteurs lourdes. J’aime me promener dans ces lieux aux textures improbables.



Je m’amuse à prendre des photos et je retrouve soudain le plaisir intense d’attraper le fugace, l’instant mouvant, l’imprévu : alors que je cherche à capturer une feuille dans l’eau, je vois la silhouette de mon homme attrapant une planche et je me décale vite pour la saisir, je n’ai qu’une milliseconde ; je savoure. Tout en regrettant mon gros appareil qui aurait tellement mieux rendu.

. Chouette, que l’envie de porter sa robe grignote sévèrement, se décide à parler à son cousin de 9 ans d’abord (« du coup si on me demande à l’école combien j’ai de cousins, je te compte en cousine ?« ) puis à ses grands-parents (« alors j’ai deux petites filles maintenant »)(elle ne croit pas si bien dire, puisque son unique petite fille (Lutine) n’a pas encore fait son coming-out inverse, et que Kira (pseudonyme choisi par l’adoe, Princesse ne convenait pas, je ne suis guère surprise) n’a pas encore parlé non plus ; techniquement, le compte est bon). Grande famille aux genres inversés, où l’autisme domine…
Un peu plus tard, mon beau-père exprime à LeChat qu’ils se doutaient bien que cela arriverait, ils avaient noté le vernis à ongle, les bijoux, etc. et qu’ils s’attendaient un peu aussi, pour Kira et Lutine, qu’ils voient bien le mal-être. Il n’a rien répondu, n’a rien pu dire de ce qui ne nous regarde pas, à savoir le moment de leur coming-out. Comme nous aurions aimé pourtant, libérer notre adoe.
J’ai des beaux-parents très ouverts, tellement qu’une blague (assez sérieuse aux entournures) circule dans la famille : on peut absolument tout leur dire, ils accepteront tout ce qu’on est, homosexualité, transidentité,… rien ne leur posera problème. Juste, il ne faut pas être végétarien.
La blague n’en était pas été une, quelques années en arrière. Le père de Lutine en a souffert une dizaine d’années avant que je ne le devienne à mon tour et m’en prenne plein la tête (lors d’un repas, j’ai mangé du pain parce que rien n’avait été prévu pour moi), suivi de LeChat puis de Blanche, et plus tard trois petits-enfants, et par la force des choses c’est devenu « normal » et donc accepté.
. Je cherchais un souvenir égaré et je suis tombée sur ça, « Hibou sort en robe verte : de toute façon on me prend déjà pour une fille alors, et puis moi dedans je me sens fille et garçon. » trouvé au 23 août 2019 de l’ancien blog.
Tout est comme il se doit, toujours – je devrais m’accrocher à ça, dans la vie.
. J’ai donc deux filles. Me vient cette réflexion, à prendre avec humour : les échographies, c’est vraiment surfait.
. Je découvre, fortement étonnée, en écoutant une des playlists de Elyness, que cette chanson est de Marilyn Manson et que je l’adore – je ne l’ai jamais vraiment écouté.
De guerre lasse (on a testé mille choses et rien n’est efficace), j’entreprends de formater mon ordinateur, dès fois que j’aurais téléchargé quelque chose qui l’a contrarié. Lors de la réinstallation, il s’arrête sur Microsoft. Ce dernier veut absolument se connecter, et.. ma connexion a rendu l’âme. Impossible de se connecter. Lorsque ça passe il me dit que mon mot de passe est erroné, parfois j’arrive à obtenir un code sur la boite mail via le pc de LeChat, et dans tous les cas on revient à la base « connexion perdue ». Le problème est toujours là. Je mets mon téléphone en point d’accès, et passe enfin la difficulté. Je change le mot de passe de Microsoft en remettant celui qui ne fonctionnait plus, Microsoft me dit que c’est le même et que je dois changer, il s’est donc moqué de moi d’un bout à l’autre et avait le bon mot de passe depuis le début. Reste que je n’ai toujours pas internet de manière indépendante.
LeChat, en pleine recherche sur un forum de joueurs, lit un fil de discussion où soudain apparaît (sans rapport avec le jeu en question) un problème de wifi, et à la suite une réponse pour le résoudre. On tente, à ce stade on ne risque rien.
4 août
Le hasard total de cet article est incroyable, mais on a tenté et.. ça fonctionne bel et bien, j’ai le net depuis hier. Deux mois de coupures d’internet provenaient du répétiteur : mon pc, juste à proximité de la box, se connectait un coup sur l’un des réseaux, un coup sur l’autre (même nom, même mot de passe) : d’où la déconnexion épileptique. Il suffisait donc de changer nom et mot de passe pour le réseau du répétiteur, fin des problèmes. Tu crois qu’ils le diraient, les concepteurs ?
Après une semaine d’absence (et de silence pour moi, je dois bien le dire), je suis ravie de récupérer l’adoe, moins sa nouvelle passion pour un jeu horrifique (toute proportion gardée, c’est une adoe, personnellement le jeu me fait rire, ce que je me suis abstenue de révéler). Je sais tout, après quelques heures. L’épuisement m’écrase en fin de journée, un jour je serai réduite à 1 mm. Blanche accentue mon état en me submergeant d’appels (trois) et de sms (quatre) en l’espace d’une heure, pour des informations sur la transition que je n’ai pas demandé (notez, elles me seront utiles à terme, mais ce n’est pas le souci). Elle m’envoie des captures d’écran à la place de liens parce que la technologie ce n’est pas son truc ; les liens sont rarement apparents, je vais donc devoir bosser pour en extirper des infos. Demain.
5 août
Demain, j’oublie. C’est un matin où la vie se précipite. La banquière m’appelle juste au moment où je me lève et je dois prendre une décision là, comme ça, sans avoir mangé ni ouvert grand les yeux. Des abeilles sont à récupérer sur un mur, mais ni l’adoe ni moi ne nous déplaçons – fatigue, vraiment. La machine s’arrête et je dois l’étendre à peine terminé mon petit-déjeuner – l’adoe m’aide spontanément, j’aime beaucoup. Je décide de ralentir et de terminer La maison des soleils, que je n’ai ni apprécié ni détesté – près de trois semaines pour le lire. Je ne sais pas quoi en penser. Le style d’écriture m’a ennuyée, l’espace n’est pas ma tasse de thé, les complots non plus. Parfois intéressant, le plus souvent fade, je n’en ai rien retiré.
6 août
Bien que réveillée à 6h30 (et de fait, j’ai 6h de sommeil), j’ai davantage d’énergie et je décide de m’occuper de mes plantes. Je retire un grand pot qui n’a plus qu’une misère verte de cinq centimètres (elle a colonisé le pot toute seule) et je la plante en pleine terre en lui souhaitant bonne chance – en général elles aiment et font des fleurs. Le bonne chance, c’est parce que je risque fort d’oublier de l’arroser les prochains jours pour l’aider – je suis la honte de mon jardin. J’en profite pour planter les autres misères colorées qui racinaient depuis la nuit des temps dans un pot de confiture, en pleine terre elles aussi. Je teste, pour la colorée, je ne sais pas comment elle va réagir. La verte, je le sais :

J’envoie un sms à ma belle-mère, ses buddleias sont en train de mourir de soif. Lorsqu’elle vient à ma barrière, nous discutons bien quarante minutes : la chaleur est plus douce, ce matin, c’est aussi ce qui me permet les plantations.
Et emportée par une énergie assez étonnante après être passée par le jardin, je me lance dans la recherche de salades sur des sites de cuisine végane. En ce moment, j’aime beaucoup Del’s Cooking Twist, je ne suis pas déçue par ce qu’elle propose, les goûts mêlés, les photos, et petit plus, j’aime pouvoir bouger directement les quantités sur son site (il faut cliquer sur « voir la recette » pour y accéder directement sans le blabla).
La semaine prochaine, je vais donc tester
. Salade de tortellini
. Salade de concombre à l’aneth
. Gaspacho
et espérer que les enfants aimeront. Nourrir des autistes c’est compliqué – ne dites pas à mon mari que j’ai dit ça, sinon je suis fichue pour la vie entière. En ce moment Chouette ne mange que du taboulé, et Kira ouvre des bocaux de pois chiches et les mange comme ça, pas grand chose d’autre ne passe. C’est à désespérer de cuisiner quelque chose (dit celle qui ne cuisine que des salades de tomate fêta depuis quelques temps…)
Plus qu’à croiser les doigts pour que j’ai l’énergie de cuisiner pile lorsque j’aurai les ingrédients.
Je peins une plage sur un papier pour créer un marque-page et rate allègrement ce que je réussis habituellement vraiment bien : le ciel. L’impression d’échouer en permanence.

Chouette revient surexcitée de chez sa grand-mère : elle va lui confectionner une robe, elle a même déjà choisi le tissu !
Le soir, ma belle-mère nous emmène à une foire aux livres organisée chaque année par Amnesty International, j’en rapporte deux Pennac et un Nothomb, ce qui me met en joie ^^
7 août
Le manque de confiance en moi c’est ça : regarder par la fenêtre et me dire que ça va tomber et sévèrement, puis regarder la météo et voir qu’aucune goutte de pluie n’est annoncée avant 18h et même qu’il va bientôt faire grand soleil. Et donc, je lance une machine avec deux draps et une alèse, entre autre. Et pendant que la machine tourne sur elle-même comme une toupie, je regarde tomber une tonne d’eau depuis le ciel – et là je ressens très fortement la phrase lue chez Eliness « J’arrive pas à comprendre d’où il pleut ».
Au moins, ça va arroser mes plantations d’hier, que j’ai oublié le soir… hum.
Aujourd’hui je mets les mains dans mes sauvegardes – après avoir formaté le pc, absolument dans cet ordre – et j’entreprends de ranger correctement deux disques durs externes dont la pagaille n’est plus à remettre en question, à ce stade. Dix années de « j’enregistre à l’arrache » quitte à avoir mille doublons, il y a de quoi faire. Et je tombe sur un traitement de texte « mes recetes de cuisine » (oui, avec cette faute, je suis mortifiée) d’avril 2015, un copié collé express du blog de cuisine que je tenais avec une copine qui m’avait lâchée violemment (elle avait préféré croire les deux pervers narcissiques qui géraient sa vie). Et j’y ai retrouvé de vieilles recettes oubliées, notamment mon rôti au miel qui ne me servira plus, maintenant.
Je crois que j’adore exhumer de vielles choses des tiroirs. Ou des placards.
Corail dort sur mon bureau, juste à mes côtés. Je peins un vague paysage raté, je suis retombée dans le « je ne sais pas peindre ». Envie de tout envoyer paître.
Vers 22h30, demain m’est revenu sous la forme d’un « je voudrais des hormones » de Kira. Il va me falloir plancher sur les captures d’écran.
Plus tard dans la nuit, LeChat pose sa tête sur ma poitrine mais je souffre, elle a doublée en prévision de règles qui ne se déclencheront pas avant une semaine – joie. Je le signale afin qu’il se décale et j’ajoute « vivement la ménopause » parce qu’en ai marre, six ans que la péri s’est installée, accélère la cadence, mon corps, accélère. Il me sort « profite du présent, tu ne sais pas comment sera la suite« . Je suis tellement estomaquée, je l’envoie chier, qu’il prenne donc le sang, les douleurs, les malaises, la sur-transpiration et les trois semaines sur quatre douloureuses et chiantes. On ne s’engueule pratiquement jamais et les accrochages sont tout aussi rares, mais là je n’ai aucune patience. Fatigue, douleur, chaleur et hum, humeur à l’avenant il semble.. je m’en veux de ma réaction excessive, il a raison on ne peut savoir comment sera la suite, mais un peu de compassion là tout de suite, est-ce trop demander ? Il me dit que j’ai des épines ce soir. Je déteste me prendre la tête avec lui.
2h du matin, je ne dors pas.
8 août
J’ai vu le 08h08, ça m’amuse particulièrement aujourd’hui – et ne sert absolument à rien. Je ne peux empêcher la pensée c’est la fête de ma mère de se frayer un chemin, et cela m’agace.
La chaleur m’écrase et il n’est que 11h, pourquoi je ne voyage jamais, déjà ? Une autre question me vient : pourquoi s’est-on installé dans la sud avec la crise climatique dans laquelle nous fonçons allègrement ? Serions-nous si stupides ? Qu’importe le puits canadien, comme le signal cet article, une longue panne d’électricité et nous n’aurons plus d’air « frais ». Et quand on songera à migrer vers le nord, il n’y aura plus d’espace où nous poser.
Une des captures d’écran me donne deux adresses de médecins safe : Toulouse et Saint Étienne, ça ne m’aide vraiment pas, je râle. Et puis je vois en très gros le nom du site, ce qui me confirme ce qu’il me semblait : je suis de mauvaise foi et de mauvais poil. Je peine à m’occuper de toutes ces démarches. Mais je sais que si je ne débroussaille pas, la situation va s’enliser, LeChat n’a pas le temps. Je trouve le site, ne dégote aucun généraliste dans notre département mais par contre il y a un endocrinologue qui parait vraiment bien. Et je m’effondre en larmes. Je ne sais pas ce qui ne va pas, mais il semble que je sois fortement bousculée par l’affaire. Une histoire de deuil1, sans doute, quelque chose de l’ordre de la perte que je ne m’explique pas bien. Fils ou fille, elle est toujours la même personne et absolument rien n’a changé sur ce plan. Alors quoi ? De l’extérieur je comprends confusément qu’il y a perte et rééquilibre en cours, de l’intérieur c’est le bordel et je me noie d’émotions.
Je découvre que c’est la journée internationale du chat, et que Google a fait un truc trop mignon. En haut à gauche, sous la petite patte de chat, il y a un onglet orange sur lequel vous pouvez cliquer.. et ensuite je fonds ^^ (mais on a fait flipper Corail qui est passé en mode agressivité, grognements et poils hirsutes). Visible seulement aujourd’hui, je pense, donc j’envoie mon article rien que pour ça, avant la fin de la journée (et je ne relis rien, navrée s’il y a des fautes ou des tournures de phrases bancales) :

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1 : correction est faite aujourd’hui, 9 août, il ne s’agit pas de deuil.
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Partages
. Nature : Le chant des oiseaux (et son verbe)
. Disparitions : quelles espèces sont menacées dans ma région
. Musique : Burn it down – Linkin Park
(Kira me dit « mais elle est géniale cette musique ! » Attends, Liking Park, hey)
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(Ce rythme journalier, je l’ai moi-même piqué à Thierry Crouzet sur son blog, alors bon… Je piquerai peut-être en retour la parution hebdomadaire, plus digeste à lire que la mensuelle.)
On s’influence tous ^^ (et c’est doux)
Je le trouve très beau, ton marque-page 🙂
Merci 🙂 Dans l’ensemble je l’aime bien, en dehors des nuages ^^
OUI au format tout doux de partage quotidien de fragments de vie ! Je suis bien trop privée / pudique pour un tel exercice mais j’aime beaucoup cette échapée dans la vie d’autres, surtout de ceux qui ont une sensibilité qui me parle.
Ravie que tu aies pu piocher quelques morceaux d’intérêt dans mes playlists ! Pour God’s gonna cut you down, c’est une chanson traditionnelle qui a été reprise par de nombreux artistes – je l’ai entendue pour la première fois chez Moby puis Johnny Cash, et je trouve que la voix de Manson s’y prête vraiment bien 🙂
Et c’est si chouette, tu as raison, ces influences qui rebondissent les uns sur les autres, des expérimentations d’écriture à l’approbation musicale de ta fille ❤
(j’ai eu des petits soucis à envoyer ce commentaire, navrée s’il y a eu des doublons !)
Souvent je voudrais davantage de pudeur, mais je crois que le principe m’est complètement obscur ^^’ je ne sais pas doser, soit je dis, soit je me tais..
Impressionnant, la reprise de Moby m’était complètement passée à côté, il est doué !
Aucun doublon, tu as eu raison de le renvoyer !
J’aime ces influences qui nous donnent des idées, qu’on reprend comme on peut, en fonction de son identité. C’est ce qui me manque un peu du blogging d’avant…
Moi j’aime beaucoup ton aquarelle. Je la trouve délicate, en la regardant je me suis dit qu’un ciel comme ça c’était plaisant. Je crois qu’on se limite beaucoup soi-même.
C’est beau ce souvenir retrouvé 💙 je ne sais pas pourquoi j’ai eu les larmes aux yeux en y pensant peut-être parce que c’est beau tout simplement, cette évidence là.
J’aime beaucoup aussi, je peine à trouver plus de blogs intéressants sur ce point.. ça s’est un peu perdu, le concept de blog. Au profit des RS, il me semble.
Merci 🙂 C’est un fait, on se limite soi.. j’essaye de le travailler, c’est long
<3 ça m’a chamboulée tout autant