Morceaux écrits à l’arrache. Chaque jour j’ai écrit soit le déroulé de la journée, soit ce qui me traversait de pensées. Bordélique, donc, à mon image actuellement.
.
Je note parfois les températures, dont ressenties, c’est que j’y attache une certaine importance parce que ma famille se moquait de moi, petite. Je disais qu’il faisait froid dans ma chambre chez mes grands-parents, que ce 20° était glacial et je détestais vraiment ce froid qui n’en était pas un (ou ce chaud qui ne l’était pas). Et je faisais rire tout le monde. Une température, c’était la même partout, 20° équivalait à 20°, il n’y avait ni chaud ni froid. J’étais tellement frustrée, sûre de moi. Le ressenti nié jusqu’au bout des ongles. Et moi avec.
C’est comme le jour où, dehors, j’ai vu une petite araignée sauteuse et que je l’ai dit à tout le monde et que ce même tout le monde m’a ri au nez, je racontais n’importe quoi, une araignée ça ne sautait pas. Et j’étais si sûre de moi, pourtant. Mais j’avais forcément mal vu, ma famille savait mieux que moi.
Avec le temps j’ai appris à garder pour moi mes certitudes, puis à les détruire. Ma mère m’a taillée en pièces, petit à petit, m’a fait douter de moi jusqu’à ne plus savoir si j’existe vraiment – j’ai arrêté de manger durant des années, je ne me reconnais toujours pas sur les photos que j’évite de doute façon, je rate beaucoup de ce que j’entreprends. Aujourd’hui je garde l’habitude de prouver tout ce que je dis. Si je vois un oiseau étrange, j’essaye de le photographier, si je dis que Corail a attrapé un rat, je le montre. Si je prépare un jeu de société, j’attends qu’une personne soit avec moi dans la pièce pour montrer que je ne triche pas. Ma parole n’a pas de valeur.
Quarante années plus tard, on sait tellement plus de choses. Je me demande si on écoute mieux les enfants, depuis, si à une autre époque (et une autre famille, et une autre mère) j’aurais pu être sûre de moi, entendue, si j’aurais pu garder cette confiance en moi intacte.
Mais je travaille dessus, j’ai même progressé ; je retiens une grande partie de mes élans de « preuves », maintenant (mais ils sont toujours là, en première intention). J’effeuille l’enfance pour ne pas être celle qui a été formatée, et souvent je voudrais que les résultats soient plus rapides..
.
Juillet est russe musicalement, la playlist d’août prend un chemin plus varié (je l’ai commencée en avance, comme souvent). Pour les livres de juin et juillet.. ça viendra un jour. Ou pas. Il me semble que rien n’a réellement d’importance.
Mercredi 24 juillet
Est-ce qu’on peut dire que j’ai perdu ma mère ? Que je l’ai égarée entre une bouteille d’alcool et une clope ? Est-il juste de penser que j’aurais pu prendre soin de ne pas la perdre alors même qu’elle ne prenait soin de rien ni d’elle ni de moi, pas même pendant sa grossesse, est-ce que j’aurais dû ? Entre deux baffes et un mur, je l’ai perdue c’est certain, enfin non, elle m’a égarée. J’étais peut-être trop autiste et elle n’a pas supporté, c’est peut-être ça, les baffes et le martinet, l’autisme entre nous et puis l’alcool. La violence, c’était peut-être ce que je n’étais pas ou ce que j’étais trop. Je n’arrive pas à déterminer s’il y a de la colère en moi ou si c’est seulement que je m’installe à l’intérieur de moi, que je prends tellement la mesure de celle que je suis et celle que je ne serai jamais, que la question se pose de ce qui s’est vu et ce qui a été balayé parce que je devais être parfaite.
Je pose, tu ne sais pas comme
je recentre à l’envers
Vendredi 26
Corail ne mange pas, se cache dans un meuble pour la journée.
Je tourne une vidéo pour montrer mon carnet, le téléphone posé sur une boite de jeu dans le sens de la hauteur, trois carnets, ma boite d’encres et depuis cette tour improbable et équilibriste ça finit par rendre quelque chose, mais tout de même le résultat est bancal. D’agacement, j’achète ce bras articulé que j’hésite à avoir pour m’aider lorsque je ne peux pas tenir un objet – au moins il servira aussi aux vidéos et à la liseuse. J’en ai pris une dizaine avant d’obtenir celle-ci puis de ne plus être en capacité de produire mieux : j’abandonne. Même si le cadrage laisse à désirer et que ça m’enerve le cerveau. Rien n’est droit en ce moment, c’est à l’image.
Si cela ne fonctionne pas (pour celleux qui n’ont pas de compte insta ?), je l’ai enregistrée sur youtube – je l’ai fait pour partager avec ma belle-sœur, à qui je n’ai pas donné mon compte parce que je cloisonne.
Mon téléphone ne se pose plus à plat, je m’en suis aperçu hier mais j’ai oublié aussi vite que l’information m’est parvenue – ma grand-mère disait de moi qu’un jour j’oublierai ma tête, et je crois que parfois c’est exactement ce qu’il m’arrive. Je la laisse derrière moi et on se retrouve par hasard. Dans la voiture, sur le retour des courses, j’ai la vague impression que la situation est plus préoccupante encore que la veille et je montre à LeChat qui lâche un « merde la batterie gonfle ». J’ai dormi, la tête juste à côté d’une bombe à retardement.
Ça m’a tellement calmé, en rentrant j’ai fait le tour des appareils qu’on garde « au cas où », ils quittent la maison.
J’ouvre le téléphone, un tout petit morceau de la coque se casse sous la pression. Nous déposons la batterie montgolfière à la déchetterie. Elle a eu le bon goût de ne pas couler dans le téléphone, que je n’ai donc pas besoin de remplacer. S’engage une bataille entre technologies, que je gagne au prix d’un bien-être déjà très entamé : l’ancien téléphone de LeChat peine à se charger juste un peu puis refuse de se connecter au réseau téléphonique (il dégage définitivement), l’ancien téléphone de Prince refuse de s’ouvrir (je te laisse deviner la suite) et enfin la tablette de Hibou accepte ma carte sim et fait ce qu’on lui demande : valider ma commande d’une nouvelle batterie. Encore de l’argent qui s’envole, imprévu.
Dimanche 28 (et samedi au milieu)
Je suis complètement déconnectée, sur un peu tous les côtés possibles. Je regarde Corail dépérir, je la vois avoir faim et ne pas réussir à manger parce que son œsophage est abîmé – pourquoi ? le vétérinaire ne sait pas. Il y a eu un œdème pulmonaire – pourquoi ? le vétérinaire ne sait pas – désormais soigné par un traitement qui a peut-être créé l’insuffisance rénale dont elle souffre, mais le vétérinaire l’a prononcé du bout des lèvres (j’ai regardé les effets secondaires et c’est pourtant très connu. Elle a donc en parallèle reçu un traitement pour soutenir les reins, qui n’a pas suffit. Subi une piqûre de cortisone, pour rien – et pourquoi ça ne fonctionne pas ? le vétérinaire ne sait pas. Il ne sait pas de quoi elle souffre, mais il a fallu l’acculer pour qu’il le dise. Je leur en veux à tous ces vétérinaires (deux sur les trois) de ne pas dire comme ils avancent à l’aveugle, comme ils ne savent pas traiter les cas compliqués. Admettre son incapacité à soigner, cela devrait être la base. Alors nous sommes rentrés chez nous avec une minette souffrante, un vétérinaire qui a refilé le cas à un autre vétérinaire qui ne saura pas davantage mais aime faire des examens onéreux dans le vide (celui qui voulait faire un examen à 150 euros qui n’était pas pertinent dans son cas, dixit vétérinaires 1 et 3). Véto 3 a aussi parlé d’aller à Montpellier « parce qu’ils ont des appareils que nous n’avons pas ici », il a laissé entendre que c’était ruineux, et en insistant beaucoup il a précisé que c’était sans certitude de l’aider (et que ça ne valait pas forcément de le faire). Nous sommes censés faire quoi ?
On a abandonné. On arrête les traitements, on arrête tout, de l’emmerder de la forcer de la stresser. Je pleure la nuit et parfois le jour, je la câline, je lui présente des choses à lécher. Elle ramène des rats (des rats !) à la maison qu’elle n’arrive pas à croquer et elle miaule, frustrée. Je suis désespérée de la voir si maigre.
Je me sens mal, je tombe sur le lit avec l’oxygène. Le malaise tient autant de la chaleur (28° dans la maison) que de mon stress ou du fait que je me nourris mal. L’épuisement me rattrape. Je me relève pourtant, il le faut, n’est-ce pas ?
Nous emmenons Prince à une gare à 1h de chez nous, pour qu’elle n’ait pas de changement de train à gérer. Nous attendons à l’ombre jusqu’à la dernière minute sur un quai qui n’en a que très peu (on se colle aux valises des uns et des autres), et lorsque le train part enfin, je sens un sanglot me laminer comme une vague (la situation ne l’exigeait vraiment pas). Elle part une semaine, ils vont rester entre jeunes (trois) et j’espère qu’elle arrivera à se faire à manger (elle a tendance à ne pas sentir la faim), et je n’ai pas la possibilité de communiquer avec elle (ou à peine, sur une tablette que je ne maitrise pas et que je n’aime pas).
Sur le retour, la chaleur me fait me sentir mal et mon esprit dérive, j’envie soudain les voitures avec clim et je rêve de pouvoir me baigner dans une eau fraîche. Je parle le moins possible, je n’aurais pas dû me déplacer – mais que faire d’autre. Je rentre et je file sous la douche rafraichir ce qu’il reste de moi.
Je reçois un epub sur le TDAh que ni Bibliovore (le texte se chevauche) ni Calibre (la moitié basse de la page a disparu) n’acceptent de lire correctement. Pas l’énergie pour m’en occuper. Je sens que ça va être repoussé bien loin et complètement coller au thème.
Grâce à Kalys, je m’endors sur des notes viking – et j’insiste, je . m’endors.
Lundi 29 – 39°, ressenti 44°
Aujourd’hui la connexion wifi de l’ordinateur semble tenir (elle est une blague à elle seule), alors je ne sais pas, j’en profite pour poser quelques mots qui n’auront pas d’autres buts que d’être là.
Je ne mange plus très bien, je peine à cuisiner de toute façon, il fait trop chaud la nuit et le jour est une chape de plomb, je reçois le bras articulé mais je n’ai aucune nouvelle de la batterie que j’ai commandé vendredi soir – LeChat a parlé de 3 semaines, je vais devenir folle si je ne peux pas écouter ma musique (le pc coupe sans cesse).
Je peins – première fois depuis des jours – lorsque Hibou s’écrie « elle essaye de manger ses croquettes ! ». Elle n’y arrive pas alors je tente de couper aux ciseaux des morceaux de sa pâtée pour qu’ils soient minuscules et ça fonctionne vaguement, surtout la gelée. L’exploit est incroyable et j’en ai les larmes aux yeux. Est-ce que la solution était simplement de stopper les soins ?
Lorsque je reviens au bureau, je réalise que je peignais, que tout a séché et débordé du cadre.. mon aquarelle est un fiasco et je m’en fiche – comme quoi tout n’est qu’une question de perspective. Aucune envie de rattraper quoi que ce soit, je peins des arbres sur la page à côté et j’ai la sensation de maitriser quelque chose, enfin.
Je me nourris de tomate, féta, concombre et glace. Comme tous les repas de cette semaine.
Mardi 30 – 36°, ressenti 42°
Totalement à cran, je récupère l’application Spotify sur l’ordinateur (35 minutes pour y arriver) et. je. télécharge. ma. musique. C’est long là aussi, mais je vais pouvoir respirer un minimum et m’entendre penser (je pense en musique, qu’y puis-je).
Corail continue de laper-manger des choses liquides, elle ne miaule plus désespérément mais me demande ardemment (il y a une différence, si), elle bouge et s’est remise à griffer la poutre, et me demande tellement de câlins que je finis par m’allonger 15 à 20 minutes, selon, sur le carrelage à côté d’elle et nous savourons elle et moi le simple fait qu’elle soit vivante. J’arrête tout dès qu’elle m’appelle, j’aime cette petite de manière intense et elle me le rend tout autant.
LeChat me rappelle de lister les soucis que rencontrent Hibou, pour demain le rendez-vous avec la psychiatre. J’aurais besoin de le faire sauter, de ne pas m’y rendre, trop de route et d’épuisements à venir. Le soir je m’effondre dans le lit et cette fois l’oxygène ne peut rien pour moi.
Mercredi 31 – 36° ressenti 43°
La journée en vrac (ça va plaire à Kalys ^^) : ma batterie a été livrée alors que je n’ai pas reçu de message de la part de Fairphone (qui considère toujours ma commande en préparation), le livreur m’a fait peur, ma belle-mère m’a invitée a mangé chez eux ce midi parce que ma belle-sœur son mari et les quatre enfants sont là, j’ai dit oui parce que je ne veux vexer personne et que je suis contente d’y aller mais complètement épuisée donc c’est une erreur en soi, le bruit (les cris !) m’a saturée et j’ai pensé à me glisser en boule sous la table, j’en ai conclu que je ne pourrais plus avoir d’enfants (et je ne sais même pas comment j’y ai survécu), j’ai encore essayé de lire ce livre ennuyeux (91 pages en deux semaines) qui a pourtant la côte sur Babelio, ma connexion n’a pas tenu de la journée et j’en ai eu par dessus la tête j’ai fermé l’ordi pour la journée.
Et puis nous avons fait la route jusqu’à Avignon pour voir la psychiatre, sous un soleil de plomb et un vaporisateur (pour croire qu’on peut se rafraichir). Nous continuons d’avancer : Hibou est à son tour officiellement autiste (on s’en doutait) avec un TDAh (on le savait), et elle nous renvoie vers un neurologue. Dernier rendez-vous en septembre, pour les démarches MDPH.
Est-ce le soulagement d’avancer ? Hibou m’a exprimé qu’elle se sentait fille à l’intérieur (ce qu’on avait là aussi vu venir), et qu’elle n’osait pas nous le dire depuis un an, pas même lorsque Prince l’a annoncé. J’ai eu la permission d’en parler ici, mais côté familial ça ne sort pas de notre cadre pour l’instant – et crois-moi, ça, c’est très compliqué à gérer.
J’ai donc deux filles. Qui ne peuvent même pas prendre exemple sur moi, je ne suis pas une vraie fille (je ne sais toujours pas me coiffer ni m’habiller), je suis d’un genre flou. Faut-il vraiment choisir ?
J’hésite à les renommer ici, du style Princesse et Chouette…

Partages :
. Lexique trans : chez Tipoui
. Pour écouter des passages de musique : Listen on repeat (merci Kalys ^^)
. Recette de cuisine : Verrine cheesecake aux fraises (c’était trop bon)
. La plus vieille araignée du monde est morte à 43 ans (bordel) et même pas de vieillesse
. Lecture : Funérailles célestes de Xinran
. Musique : Playlist de juillet
En savoir plus sur Carnets
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Tu as raison, j’ai adoré ce billet 🙂 (et je suis bien contente d’y voir mon nom, d’ailleurs, ça me fait me sentir importante :D)
C’est un voyage complexe, auquel te convient tes enfants ! Ça ne me regarde pas donc ce qui va suivre ne doit être lu qu’en réponse à ton « faut-il vraiment choisir ? »
C’est une question qui me taraude parce que je ne me retrouve pas du tout dans les « définitions ». Je sais que je suis une fille parce que biologiquement c’est un fait et que je ne l’ai jamais interrogé. Mais je ne comprends pas du tout les assignations de genre et souvent, les enfants trans’, ça m’interroge : est-ce que ça ne serait pas plus simple si on vivait dans un monde où tu peux porter une robe et te maquiller tout en étant un homme ? Et moi, qui m’estime femme, est-ce que dans ce monde dans lequel nous vivons je peux vraiment l’affirmer, alors que je ne suis ni calme ni soignée, que je n’ai jamais voulu d’enfants, que je descends la bière « comme un mec », que comme toi je ne sais pas me coiffer (ni me maquiller) et que je préfère porter des pantalons que des robes ? Toutes ces conventions me paraissent culturelles et sans rapport avec ce que nous sommes (et absurdes).
Breeeef 😛 Merci pour ce billet et bon courage pour les rdv psy, pour la chaleur, pour tout, en espérant que les choses aillent vers le mieux.
Ah et j’oubliais, j’ai eu les larmes aux yeux quand tu as parlé de Corail, elle a l’air d’un chat génial, et toi t’es la meilleure « maîtresse » du monde <3
Mais tu es importante !
C’est compliqué, le genre. On tente de nous faire croire que c’est simple et binaire, mais pas le moins du monde. Il m’arrive (croisement de la lune avec pluton) de me sentir plus « femme » mais c’est très très rare. De même il m’arrive de me maquiller (un trait de crayon et de mascara, terminé, rarement en lien avec un sentiment féminin) ou de me mettre en robe (trois fois par an). C’est histoire de jouer avec les codes.
Mais c’est simple pou moi, pour toi, on peut porter des pantalons ça ne gêne personne. Et pour autant, non je n’ai aucune affinité avec le genre masculin. Mais un assigné garçon qui voudrait une robe, l’enfer se déchaine. Si insupportable.
En Inde, les hommes portent du rose, des saris, et ça n’émeut personne ^^ Le monde et ses codes.. oui, souvent absurdes.
Ça me touche en tout cas, que nous partagions ce flou, côté féminin.
Merci <3 C’est une minette incroyable, elle dit bonjour le matin à chaque personne qui se lève puis elle retourne se coucher, si on rentre de l’extérieur, elle nous accueille soit dehors soit à la porte d’entrée. Depuis qu’elle a été malade, elle est encore plus câline, encore plus bavarde. Je n’ai jamais vu une minette comme elle..
Merci de partager les choses comme elles sont, comme tu les ressens, comme tu les vis sans chercher à les enjoliver. Plus je lis des bribes de quotidien plus je réalise que c’est ce qui me manque beaucoup dans les partages en ligne aujourd’hui, de l’authenticité. Et c’est ce qui semble être la marque de fabrique de mes blogs préférés.
J’ai enregistré plusieurs morceaux de ta playlist de juillet ! En retour je te partage mes collections de slavissitudes ainsi que d’aspirations viking , peut-être y trouveras-tu quelques pistes qui te plairont ?
Avant j’écrivais des articles avec un thème précis, mais je n’y arrive plus. Alors je pose la pagaille, c’est bien aussi la pagaille ^^ Je suis heureuse que ça te plaise ainsi. Pour rebondir sur ta remarque (l’authenticité), c’est ce que je cherche aussi, et je peine à trouver (je ne lis pas l’anglais, ça réduit d’autant).
Merci beaucoup pour tes suggestions musicales, je suis en pleine écoute de la première et je chope pas mal de choses déjà. Lorsque j’aurais terminé les deux, je ferai un tour dans tes autres playlists ^^
J’ai souri en découvrant l’interrogation sur les surnoms, parce que je me demandais depuis plusieurs billets pourquoi Prince n’avait pas été transformé en Princesse (mais la continuité d’un surnom fonctionne aussi). Peut-être leur demander ce qu’elles préfèrent ?
Il y a une raison en fait ^^ Prince ne souhaite pas changer de prénom pour l’instant (qui est mixte sur le plan de l’homophonie) du coup j’ai conservé ici tout en gardant la question en suspens dans ma tête. Le fait que Hibou souhaite à terme changer son prénom (mixte également) m’a remis le questionnement au premier plan. Je vais procéder au changement de leur nom à toutes les deux, ça va simplifier. « Chouette » plait beaucoup et est donc adopté, je dois encore discuter avec la grande quand elle rentre (je doute que Princesse convienne).
Chouette <3
(Je comprends pour Princesse, ça fait plus petite fille que jeune femme.)
Étonnamment elle l’a adopté sur Insta, ça aurait presque pu passer du coup.. mais oui, ce n’est pas suffisamment « jeune femme » je crois