Lutter contre la disparition de Juin – Journal

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  1. Je suis soulagée pour toi. C’est insupportable de se croire normale, ou d’être considéré comme telle, tout en sachant combien ça nous coûte à l’intérieur.

    1. Merci 🙂 C’est épuisant de se maintenir au rythme des autres, à leurs capacités. Culpabilisant de voir les autres réussir ce que soi-même on échoue, qui semble si simple et ne l’est pas. Et c’est apaisant d’avoir une reconnaissance extérieure officielle, un sésame à présenter. Je suis moi, et c’est à prendre comme tel.

  2. Je crois que les mots posés valent toujours mieux, surtout face à ceux qui n’accordent que peu de crédit aux ressentis. Une fois cela posé, je ne dis pas que tout est plus simple, mais la reconnaissance de ce qu’on est, de ce qu’on vit donne un socle, un soutien pour être dans le monde.

    Quant à juin et à tout ce qui se passe en ce moment, je ressens beaucoup de flou, de peurs que je tente de tenir à distance, mais qui creusent leur lit tout de même sans intervention volontaire.

    Affectueuses pensées riches d’espérance tout de même. Car il y a de belles personnes aussi dans ce monde un peu fou.

    1. C’est exactement ça, un socle ! Quelque chose qui peut être dit, expliqué (ou pas) mais qui désormais sera la base, ou le lien entre soi et l’autre.

      Il est étonnant ce mois de juin, difficile à cerner. Je te souhaite que juillet soit plus doux, que les peurs reculent.
      Ce monde un peu fou s’est finalement un peu réveillé, alors que je n’y croyais plus ! Cette peur-là en tout cas, a reculé de quelques pas 🙂
      De douces pensées pour toi

    1. Oui et non, en ce moment écrire ne me procure plus de soulagement. Quelque chose coince, je ne suis pas certaine de cerner la cause. Je retiens peut-être trop. Par contre le diag posé, oui : )

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