L’air rétracté

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  1. Comme d’habitude, c’est tellement beau, et si parfois tu me demandes « qu’est-ce qui résonne ? » eh bien ici : tout. Chaque mot.

  2. Longtemps je m’en suis voulue de ressentir tant de lumière et d’obscurité en même temps. Comme si ce paradoxe ne devrait pas exister, ça devrait être l’un ou l’autre bon sang ; les deux états qui se superposent c’est impossible, ça voudrait forcément dire que l’un des deux est faux.

    Cela fait quelques années que j’apprends la possibilité du paradoxe, la superposition des états en apparence opposés, et leur légimité à chacun. L’un n’empêche pas l’autre, ce ne sont que des dimensions différentes, des angles de vision qui divergent. Les objets restent les mêmes.

    Je rejoins Kalys : te lire me fait du bien.

    1. Je suis incapable de dire si j’ai toujours été dans l’ambivalence ou non (au point que ça fait des jours que j’essaye de te répondre sans y parvenir). C’est mon amie Blanche qui un jour (en 2012) m’a fait remarqué que je l’étais et qu’elle avait ainsi pu y accéder de son côté. Et c’est étrange parce que je n’arrive pas à imaginer le monde autrement qu’à travers ces superpositions d’états, d’émotions. Et peut-être, c’est ce qui m’a permis de survivre, accepter l’idée que j’étais à la fois lumière et obscurité.
      Du coup j’aime beaucoup lorsque des personnes y accèdent aussi, il me semble que tout est plus riche lorsqu’on peut en accepter tous les états, pleinement, sans rien en renier. Qu’il y a davantage de profondeur à être, à se voir, à vivre.
      Merci de tes mots <3

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