Carnet de lectures, mars 2024

8 commentaires

    1. Je me suis habituée à un livre tous les jours ou les deux jours ^^’ Mais ça fait des mois que je n’ai plus de concentration, je n’y arrive plus.
      Ceci dit, la lecture est sans doute une fuite.

      1. Ceci dit, la lecture est sans doute une fuite.

        Ma réponse [pas si toute faite – non parce que vraiment j’y ai réfléchi, pendant longtemps] : se ressourcer n’est pas fuir. Et d’ailleurs, fuir est un réflexe de survie. Donc si tu en as besoin, fais-le.

        Mais mon ego a besoin d’une réponse : des livres de combien de pages ??

        Quand je pense que chaque fois qu’un élève me demande combien de pages compte le livre que je leur impose, ça m’énerve, c’est joliment paradoxal. Mais bon, là je lis Babel et il en compte 768, et je ne peux pas lire ça en deux jours. Donc oui, mon ego veut savoir 😀

        1. C’est très juste. L’idée m’est venue en te répondant que c’était sans doute une fuite, mais je n’ai jamais réfléchi plus au mécanisme derrière. Lire (enfant) m’a sauvée, puis lire jeune adulte m’a sauvée (différemment). Les livres font partie intégrante de celle que je suis, je me suis construite avec.
          Mon mari m’a demandé ce que je voulais faire pour mon anniversaire, j’ai répondu « aller dans une librairie avec un budget illimité ». Mon idéal ^^ (demain je vais en librairie, mais pour le budget illimité, bon.. étrangement je ne l’ai pas).

          Humm. Ma réponse est multiple. Je ne lis pas le même nombre de page ou à la même vitesse selon qu’il s’agit d’un roman sans prise de tête, d’un roman complexe, ou d’un ouvrage psycho ou scientifique.
          Un livre de 200/250 pages, version « facile » à lire : 2 ou 3 heures.
          Un livre de 200/250 pages, version « concentration » 1 jour ou deux.
          Un livre de 500 pages, version facile 2 jours (si je ne fais que ça) ou 3 jours , version concentration 5 ou 6 jours. Si je suis très fatiguée, une semaine.
          Promis un livre comme Babel, 2 jours non il me faut plus :p
          J’ai lu certains livres sur trois semaines parce que ça me remuait profondément, qui ne faisaient pas plus de 150 pages.
          J’ai lu « Le problème à trois corps », j’ai cru que je ne m’en sortirais jamais ^^’ je l’ai traîné celui-là…
          Voilà, ça te donne une idée..

          Babel est bien ? Je ne me suis pas encore lancée, j’ai vu de mauvaises critiques et je n’ai pas franchi le pas pour l’instant (j’ai une tonne de livres en attente, aussi).

  1. Avais-tu lu les demeurées de Benameur ? C’était mon premier d’elle et, je crois, mon préféré.

    Les étoiles sous les couvertures correspondent-elles à ton vote, ou à la moyenne du vote de tous les lecteurs ? Je m’interroge sur l’apparente dissonance entre la note et ton avis sur certains ouvrages 🙂

    PS pour rebondir sur le commentaire de Kalys : de mon côté je suis sur le même livre depuis janvier (que pourtant je savoure déléctablement !) 😀

    1. Je l’ai lu, il est très beau en effet. Du coup je me demande si (comme pour les versions musicales entendues la première fois) ce n’est pas la première lecture qui oriente la préférence ^^

      Les étoiles correspondent à mon vote. Mais elles ont été posées parfois il y a un mois, alors que la critique ici est ce qu’il me reste une fois ce temps passé. Et j’ai tendance à mettre très souvent 3,5 lorsque le livre est sympathique, voir bien, mais avec des points negatifs. Un livre en particulier te parait non cohérent ?

      Je crains d’être une lectrice compulsive ^^’ (en temps normal)

  2. Ils sont beaux ces carnets de lecture, parce que ce n’est jamais une critique pseudo-objective, mais toujours l’histoire d’une rencontre — réussie ou manquée, au final peu importe, parce que ça nous permet à nous de te rencontrer toi un peu plus (et d’ajouter des livres à sa wishlist de médiathèque).

    (Pour la tempête de Laver les ombres, j’avoue que je l’avais interprétée comme purement métaphorique, comme une manière d’extérioriser la tempête intérieure du personnage pour à la fois la rendre visible et l’en délivrer.)

    1. C’est vrai que c’est une rencontre et toute l’histoire qui s’y rattache, et je crois que c’est ce que j’aime le plus, ce qui est derrière, ce qui a amené à la lecture ou ce qui nous en a éloigné.

      J’ai la même interprétation métaphorique pour Laver les ombres, je suis complètement d’accord avec toi (c’est peut-être un peu trop). C’est juste que derrière, il y a les mots, ce qu’ils véhiculent ou ce qu’ils laissent croire comme possible.

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