Je marche à contre-temps. Je lave j’étends je lave j’étends je lave… quatre machines par jour, j’ai le soleil pour moi pour l’instant. On aurait dû voir la fin des poux, on est toujours dedans à J+8. C’est de la sorcellerie. Dimanche, une de ces satanés bestioles se promenait l’air de rien sur le plateau de jeu. Tombée échapée du 3ᵉ shampooing-tue-rien-du-tout (en 5 jours) qui était en cours d’action sur la tête de 11ans. On l’a regardé courir, complètement sonné. Ce matin, au moins celui que j’ai retrouvé bien vivant se baladait sur ma tête, pas sur un jeu.
J’ai craqué.
J’ai craqué ce matin sur le pou vivant de trop.
J’ai craqué dimanche quand après avoir demandé à ma belle-mère de laver une couette qui ne rentre pas dans notre machine à laver, qu’elle soit ressortie bien propre et sans bestiole, j’ai vu revenir l’enfant avec la-dite couette autour de lui mais surtout sur la tête parce que son père a jugé que c’était bon, là, il n’y avait plus rien il fallait arrêter de psychoter. Après quoi il a coiffé le même enfant avec le peigne et a rempli une bassine de points noirs (les lentes), on ne voyait pratiquement plus l’eau. Psychotage, donc.
J’ai craqué quand hier le même père a refusé de faire un shampooing parce que c’est bon là il faut arrêter de psychoter.
Entre un produit qui fonctionne mal, et un père qui prend le problème à la légère, on continue l’élevage et moi le craquage.
J’envisage la fuite.
En savoir plus sur Carnets
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
