Carnet de lectures, mai 2024

4 commentaires

  1. Et chaque fois mourir un peu m’est passé entre les mains, quand je cherchais mes thrillers. C’est certain que je ne le lirai pas.

    Hélène Cixous, c’est sûr que je ne la lirai pas non plus, du moins pas celui-là. Rien que te lire toi quand tu en parles, et les deux premières lignes du résumé, fait surgir Angoisse dans ses manifestations les plus brutales – sensation de tomber, puis d’étouffer.

    Et ce sera pareil pour The way I used to be, à cause d’un commentaire Babelio.

    Parfois, quand je te lis, c’est comme si je me tenais au seuil d’un abîme, et sache bien que ce n’est ni un reproche ni une parade. Plutôt une excuse maladroite, pour les mots que je ne sais pas prononcer.

    1. Il y a des livres qu’il faut savoir éviter, en effet. Les trois que tu cites en font partie. Je ne me protège pas assez, ou alors c’est que j’en ai besoin pour sortir les choses, je n’ai pas tranché (les deux, sans doute). Parfois j’y arrive, par exemple j’ai abandonné My absolute darling (que je te conseille d’éviter aussi).
      Hélène Cixous, il y en a certains que j’ai profondément aimé mais les recommander, c’est.. difficile.

      Tu peux lire Timothé de Fombelle les yeux fermés, c’est beau. Lui il fait du bien à l’humanité 🙂

      Je suis terriblement désolée. Je suis moi-même toujours au bord. Je voudrais écrire léger, un jour j’espère vraiment écrire léger. En attendant, j’espère que tu ne fuiras pas (même si je comprendrais).

      Rien à voir mais j’ai réalisé qu’on n’était pas le 1er juin, hier. Je rajoute des livres du coup -_- (mais pas de critiques). J’ai fait disparaitre deux jours ^^’

      1. Oh, non, bien sûr que je ne fuirai pas ! C’est moi qui suis terriblement désolée : depuis que je te lis, tu me touches de plein fouet. Et je n’arrive pas à te le dire. Parce que ça ne te fera pas forcément du bien, parce que ce n’est pas parce que je crois comprendre que je comprends, et parce que quand bien même je comprendrais, je ne sais pas ce que je devrais répondre. Ma sœur m’a toujours dit : « écoute. C’est parfois tout ce qu’on te demande. » Et je sais qu’elle a raison, mais je n’arrive pas à m’empêcher de chercher… des baumes, des solutions… Ou alors, je voudrais crier qu’à défaut de savoir, ça fait écho, mais je n’arrive pas à dire pourquoi.

        Je serai heureuse de te lire légère, quand et si tu t’y sens prête. Aujourd’hui, je te promets seulement d’écouter, et te demande de pardonner la lâcheté qui m’empêchera parfois de te suivre, parce que je suis arrimée à mon rocher, tétanisée à l’idée de retomber dans l’abîme.

        *

        Ça fait très longtemps que je veux lire Thimothée de Fombelle, du coup je vais m’y mettre cet été, j’ai l’impression que ce seraient de chouettes œuvres à proposer aux cinquièmes !

        1. Je comprends la terreur de retomber, elle est chevillée à mon corps. Tu as raison de rester en sécurité quelque part sur la berge, il n’y a pas de lâcheté, pas une once. J’exorcise comme je peux, et je filtre déjà mes phrases pour ne pas blesser en face (ça marche moyen, j’imagine) ; je commence à écrire certaines choses en privé, pour qu’elles sortent sans (sans quoi. Tuer ? Terrifier ? Faire fuir ? Honte ?), plus de censure donc. C’est peut-être là que je trouverai la lumière, à sortir les ténèbres entièrement. Ce n’est pas quelque chose qu’il est possible de laisser libre. Je pourrais mettre juste un cadenas, mais est-ce une bonne idée pour les personnes qui lisent, je doute.
          Il y a 20 ans j’avais deux blogs, un nommé Lumière et un nommé erbma (le sombre, le miroir), cela m’avait permis l’accès à la beauté, la joie. À moi de retrouver ça : ) Le chemin, je l’ai par la créativité, je peux le partager davantage par exemple.

          Merci d’être là, de m’écouter, de parler aussi avec moi. J’entends les échos entre toi et moi, il n’y a plus qu’à sortir de là ; )

          .

          Concernant les ouvrages de Timothée de Fombelle, n’hésite pas à me les demander si tu ne les trouves pas en papier !

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