Je suis peut-être encore dans un entre-deux, entre le sommeil et l’éveil, le silence et les mots, l’ancien et le nouveau. Je ne sais pas encore occuper l’espace, je ne connais pas encore bien ce nouvel horizon, cela m’aide à penser de connaître.
C’est la page blanche, je ne maîtrise plus.
J’ai toujours été pleine de doutes, je ne sais pas, jamais. Je ne sais pas comment font les personnes sûres d’elles, alors qu’il n’y a tellement rien de sûr auquel s’accrocher. Et alors, j’aime l’écriture pour ce qu’elle a d’ouverture, de possibles, parce que je peux y saisir la clarté dans l’obscurité, toucher la mortalité sans tomber. Pas davantage de certitudes, juste.. un chemin qui peut se dessiner dans le vivable. Mais là, elle m’échappe.
Je crois, je voudrais m’oublier un peu.
Celle à la famille bancale.
Celle sans mère à appeler.
Celles. Tu sais.
Toutes.
Et ne conserver que la nouvelle-née.
Entre mots et silence.
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