Dame Blanche a deux frères.
Solar et Courant d’Air. Ce dernier, je l’appelle comme ça, parce qu’on ne sait jamais quand il rentre chez lui, jamais quand il repart, et qu’en général je le vois 10 à 15 minutes avant qu’il reparte faire la fête, voir son autre sœur, ou… etc.
Et hier, Courant d’Air est devenu mon héros pour une nuit.
Juste parce que j’ai demandé à ce qu’il rentre très très vite, alors qu’il était quelque chose comme 1h du matin et qu’il est rentré 15 minutes après ce vœu prononcé avec toute le foi dont j’étais capable. Je n’avais aucune idée de l’heure à laquelle il allait arriver, et si on lui avait demandé, il n’aurait pas su non plus, mais ce qui comptait, c’est que j’avais besoin de lui, que j’étais en grand péril, et qu’il est arrivé sur son grand cheval blanc.. (nan je déconne : le cheval est bleu, et c’est une Citroën).
Que je raconte le pourquoi de ce vœu..
Je me suis mise au lit, j’ai enlevé mes lunettes, j’ai failli éteindre. Quand j’ai vu quelque chose bouger (« quelque chose », parce que sans lunettes, le monde est très très flou). Me suis méfiée, je suis sortie du lit et j’ai remis mes lunettes (dans cet ordre, oui ^^).
Forcément, y’avait une ‘tain de grosse araignée qui se baladait sur mon matelas. Les grosses, bien noires, qui se déplacent super vite, et qui sont super menaçantes.
Je me suis retrouvée au milieu du couloir, proche de la panique et de la crise de nerf.
Pendant 15 minutes.
C’est long, 15 minutes de panique pure.
C’est un sacré soulagement que d’entendre la clé dans la porte et voir son vœu exaucé.
C’est terrifiant aussi, ce qu’ensuite, une fois seule dans ce grand lit, on peut cogiter sur la mort et la solitude.
Les larmes, ça ne soulage même pas.
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