(Copié-collé d’archives miraculeusement retrouvées)
Cauchemar
Je cours le long du fleuve, je te cherche ; sans cesse mes yeux parcours les eaux troubles et ne s’accrochent à rien. Et je cours, je cours, trébuche et manque m’étaler. Tu n’es pas à pour rattraper mes faux pas, pas là pour voir mes larmes, pas là pour saisir mon angoisse.
Cauchemar
J’arrête les passants, ils me regardent comme si j’étais folle, comme si tu n’avais jamais existé que dans ma tête. J’en implore le vent, les nuages, pourquoi as-tu disparu ? Et je cours, cours encore. Tu sembles n’avoir jamais été.
Cauchemar
Je me sens folle à courir ainsi, le souffle me manque. On me dit d’arrêter, on me dit que tu n’es plus.
Cauchemar
J’entends les cris d’un enfant
Cauchemar
Mes larmes sont du sang
Cauchemar
Je ne suis plus
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